[Basket] Finale de la Coupe : le remake de David contre Goliath ?

Il y a un peu plus d’un mois, personne n’aurait misé un kopeck sur la victoire de la Résidence contre l’Amicale. Le promu devait se faire manger tout cru par Steinsel, alors toujours invaincue depuis le début de la saison.

Mais au bout des 40′ de jeu, ce sont bien les Walferdangeois qui ont levé les bras, provoquant par la même un séisme dont les Fraisiers ont, encore aujourd’hui, du mal à se remettre.

Ce samedi, la Résidence aura une double occasion de vivre une journée exceptionnelle. Puisque quelques heures avant les messieurs, ce sont les dames, elles aussi underdogs, qui seront en finale contre les tenantes ettelbruckoises.

Même si la logique voudrait qu’avec son expérience, son talent et sa science de la gestion des grands matches, la balance penche en faveur du T71, la Résidence a des arguments à faire valoir. Il y a quelques semaines, les Walferdangeois avaient d’ailleurs été tout près de faire mordre la poussière à des Dudelangeois qui se sont sauvés in extremis du piège tendu par leur adversaire, au hall Prince-Henri.

« On ne risque pas de les sous-estimer », prévient Nelly Stephens, qui avait indiqué la voie à ses coéquipiers lors de ce fameux match.

Ce samedi, on s’attend bien sûr à voir Tom Schumacher démontrer que la légende des cercles qui se refusent aux ballons des shooteurs, n’est qu’une légende. On s’attend à voir Chris Jones, qui n’a jamais rien gagné chez les seniors, confirmer qu’il est devenu un pilier de la formation de la Forge du Sud. On veut voir Eric Anderson, dont on nous promet monts et merveilles, dominer son monde.

Tout pour être une belle pub pour le basket

Mais on veut également qu’Oli Vujakovic, dont la sœur sera également de la partie lors du match des dames, fasse montre de tout son talent et toute sa polyvalence alors qu’il a à peine 19  ans. Que Kevin Moura, qui est d’ailleurs allé chez le coiffeur vendredi, preuve qu’il n’est pas franchement stressé, nous régale avec sa fantastique vision du jeu. Que Max Schmit fasse payer cher ses anciens coéquipiers. Et qu’Everage Richardson soit à son niveau  : celui d’un des tout meilleurs joueurs au pays. Si Dee Ayuba se montre intraitable sous les panneaux, cela promet une opposition de choix.

Et un match qui risque d’être beaucoup plus équilibré qu’on ne pourrait le croire initialement.

On ajoute à cela deux entraîneurs novices à ce stade de la compétition au Luxembourg, même si Phil Dejworek, le Dudelangeois, a déjà roulé sa bosse et glané quelques trophées à l’étranger. Et on obtient un match que tout le monde attend avec impatience. Une rencontre qui a tout pour être une très belle pub pour le basket luxembourgeois!

Romain Haas