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Coupe de France : Sarre-Union crée la sensation et va en 8e de finale


Les Bleus de Sarre-Union ont, comme sur cette image, pris le dessus sur les Niortais.

Ils l’ont fait ! Grâce à leur succès logique et magique sur Niort (1-0), les joueurs de Sarre-Union (Bas-Rhin) sont entrés dans l’Histoire de la Coupe de France. Ils accèdent en huitième de finale. Historique.

Quand Vianney Schermann, lancé par Adel Benchenane, s’est échappé, pour tromper Allagbé, ce sont cinq mille bras qui ont enlacé le gamin d’Hommert. Et Dieu que c’était bon et si mérité. On jouait la 90e et plus personne n’avait envie de grelotter.

« Quand Vianney a marqué, j’étais fou comme un gamin de six ans, je sautais partout, dira Éric Becker, du haut de ses 51 ans. Et quand l’arbitre a sifflé la fin de la rencontre, je n’en avais plus que six. Je rêvais d’un but à la 90e , on l’a fait. »

Sur la pelouse, les joueurs d’Éric Becker ont mordu dans la balle comme jamais, ont fait perdre leur football à des Niortais amorphes, patinant même sur une pelouse pourtant rendue impeccable et souple. On a finalement juste eu peur que les occasions ratées, celles de Schermann (2e , 41e ) ou de Benedick (19e , 22e ) et de Benchenane (56e ) notamment, gâchent le plaisir d’un public vite devenu enthousiaste.

Et puis, on s’est rassuré comme on peut parce que les coéquipiers de Yann Schneider ont fait étalage de qualités mentales énormes. Comme lorsque Moreira va se fracasser sur le poteau droit pour repousser cette frappe de Bouardja (58e ). C’était dans la foulée de ce premier sauvetage de ce diable bondissant qu’est Ozcan.

« Je n’ai pas envie de ressortir un de mes joueurs, ils ont tous été énormes , reprendra Éric Becker. On fait partie des seize dernières équipes d’une compétition qui en comptait plus de sept cents au départ. »

Mais on va quand même reparler du “petit” grand gardien de but de Sarre-Union (176 centimètres montés sur ressorts), puisque ce sont ses mains qui resteront fermes sur ce coup franc (dévié) de Bouardja, puis sur la reprise de Selemani qui suit (33e ). Il nous faudrait vous parler aussi des autres, de tous les autres, des jambes infatigables de Zerbini, de l’aisance de Benchenane ou d’Hayef, de l’activité de Mounass, juste débarqué il y une semaine après six mois d’inactivité ou presque.

On pourrait vous parler de Yann Schneider et de ce brassard qu’il mériterait de se greffer sur la peau, d’Amara Keita et de ses allures de matador et de Fabien Lippmann, qui a croqué avec appétit dans son couloir droit.

Et puis, on a envie de reparler de Vianney Schermann, le plus beau des “soldats” de Sarre-Union, parce que le plus ancien de la maison, le plus têtu, le plus grognon, le plus tout, quoi ! « Il nous a mis des étoiles plein les yeux » , soufflera encore Éric Becker. Il n’y a que des magiciens qui sont capables de ça.

J.-C. P. (Le Républicain lorrain)

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