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[Basket] Le Sparta « optimiste mais réaliste »


Xavier Engel espère que le Sparta retrouvera ses vertus collectives et accrochera au moins une victoire, tout en comptant sur un double échec de la Résidence. Histoire d'avoir son destin entre les mains. (Photo Julien Garroy)

[16e et 17e journées en Nationale 1] Le Sparta doit profiter du double week-end pour distancer Walferdange. Mais Xavier Engel, le capitaine bertrangeois, sait que le top 6 est encore loin.

Comment jugez-vous votre situation ?

Xavier Engel : Elle est forcément décevante, car on avait vraiment les moyens de mieux faire et d’être mieux placés. Mais on a perdu quelques matches bêtement, contre Contern ou deux fois contre la Résidence, notamment. Certaines autres rencontres, également, on pouvait l’emporter mais il y a toujours deux ou trois mecs qui dorment et pas toujours les mêmes. Et forcément, le jeu collectif s’en ressent.

Avez-vous le sentiment d’avoir quelque peu loupé le coche, le week-end dernier ?

On prend 35 points dans le deuxième quart. Et c’est à chaque fois la même chose. Il y a un quart où on n’y est pas. Comme le dit le coach, on se bat mais on se bat mal. On n’est pas assez collectifs en attaque, on ne fait pas tourner la balle assez vite et ça facilite la tâche de la défense. En faisant les mauvais choix en attaque, on ne revient pas assez vite en défense. C’est dommage car contre les Pikes, on pouvait gagner mais, comme il y a quatre mois, on perd pour les mêmes bêtises.

Que pensez-vous de votre programme, comparé à celui de votre adversaire direct ?

C’est bien. On a toutes nos chances. La Résidence affronte l’Amicale et le T71 alors qu’on a Esch et l’Amicale. C’est du très lourd dans les deux cas même si c’est peut-être un peu plus jouable, en théorie pour nous. Le seul problème, c’est qu’on est derrière la Résidence et qu’on doit obligatoirement gagner un des deux si on part du principe que Walferdange va battre Contern lors de la dernière journée.

Comment vont les troupes ?

Ça va. Gary, notre nouvel Américain, a eu un match compliqué à négocier contre Gulley, qui a montré ce qu’il savait faire. Il n’était pas présent en attaque et tergiversait un peu trop avec le ballon. Il n’a pas vraiment contribué au jeu collectif et on n’a pas su l’intégrer assez vite pour affronter une équipe comme les Musel Pikes. En deuxième mi-temps, il s’est réveillé mais on était déjà 20 points derrière, ce n’est jamais évident contre les Mosellans.

Sinon, Julien (Hublart) ne s’est pas entraîné de la semaine, on ne sait pas s’il reviendra encore cette saison. Et à l’entraînement, ça se passe plutôt bien, tout le monde est altruiste et à l’écoute des consignes. C’est pour cela que c’est rageant de voir que tout semble partir à la poubelle quand on est en match.

Sera-t-on fixé à l’issue de ce week-end ?

C’est dur à dire. Même s’ils perdent les deux matches, les Walferdangeois jouent Contern en dernier match. Et on pense qu’ils vont tout donner pour gagner. Dans ce cas, on doit absolument gagner un de nos deux matches ce week-end. Et terminer le job contre Soleuvre lors de la dernière journée.

Vous êtes optimiste ?

Oui, mais également réaliste. Quand on voit comment on a joué ces dernières semaines, on sait que ça va être très dur. Mais on va tout donner. On était déjà en play-downs l’an passé et on a montré qu’on était d’un niveau supérieur. Ce serait une bonne chose de retrouver les play-offs.

Entretien avec Romain Haas

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