Les dossiers de candidature pourront être déposés dès samedi pour les huit emplacements fixes définis.
C’est un fait depuis plusieurs mois, de nombreux food trucks ont envahi le Grand-Duché en général, et Luxembourg en particulier. La capitale a donc défini huit emplacements food trucks sur son territoire : rue Henri-Dunant (Beggen), rue François-Hogenberg (Gasperich), rue Guillaume-Kroll (Gasperich), rue Saint-Quirin (Grund), avenue Joseph-Sax (Limpertsberg), rue Nicolas-Bove (Merl), rue Saint-Mathieu (Pfaffenthal) et à la Kinnekswiss Nord-Ouest (Ville-Haute).
«Ces emplacements ont été définis en fonction de leur potentiel d’attraction des clients et du respect des locaux Horesca existants à proximité, indique Patrick Goldschmidt, l’échevin en charge du dossier. Les food trucks pourront y proposer leurs boissons et plats sept jours par semaine, entre 11h à 15h, et de 11h à 20h rue Saint-Quirin et sur la Kinnekswiss.»
Les emplacements seront attribués quatre fois par an pour trois ou six mois «afin de garantir une certaine rotation des exploitants et une variété de l’offre des aliments et boissons», souligne Patrick Goldschmidt.
Le loyer demandé par la Ville varie en fonction du lieu de l’emplacement. Ainsi le montant à payer pour la location d’un emplacement une fois par semaine pour trois mois ira de 162,50 euros à 325 euros.
Le premier appel à candidatures pour l’occupation des emplacements d’avril à juin (trois mois) ou d’avril à septembre (six mois) sera lancé samedi. Les candidats pourront déposer leur dossier jusqu’au 25 janvier. «Il ne peut être demandé qu’un seul emplacement/horaire par jour, détaille l’échevin, et le même emplacement ne peut être demandé au maximum que pour deux jours différents de la semaine par le même exploitant.»
La Ville indique, par la voix de Patrick Goldschmidt, qu’elle «met un accent particulier sur le respect de l’environnement et notamment la prévention des déchets» et «encourage les exploitants à adopter une approche écoresponsable en choisissant des produits de saison, locaux, issus de l’agriculture biologique ou du commerce équitable, ainsi que des récipients réutilisables ou pauvres en déchets».
Le Quotidien