Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Les policiers français, allemands, belges et luxembourgeois collaborent sur les routes et dans les trains.
La coordination avec les pays frontaliers pour le contrôle des frontières a été considérablement renforcée dans le double contexte des consignes passées dans le cadre de la COP 21, puis de la déclaration de l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire métropolitain, dimanche, faisant suite aux attentats commis vendredi dans l’agglomération parisienne», souligne la préfecture de Moselle.
Cette coopération se matérialise de plusieurs manières. Informée, lundi soir, de la mise en place des contrôles routiers sur l’A31, qui ont cours depuis mardi, la police grand-ducale «accompagne les autorités françaises dans leurs contrôles», dixit René Lindenlaub, commissaire divisionnaire et directeur de la circonscription de Luxembourg.
Les échanges d’informations sont quotidiens, notamment via le centre de coopération policière et douanière (CCPD), basé à Luxembourg et qui réunit des policiers et douaniers luxembourgeois, allemands, belges et français.
En outre, mardi, vers 15 h 30, une webconférence a réuni la police aux frontières (PAF) françaises, les représentants des compagnies républicaines de sécurité (CRS) autoroutières, la Direction interdépartementale des routes de l’Est (Dir-Est) et les partenaires relevant des ministères en charge des transports luxembourgeois et belge. «Le but de cette réunion était d’intensifier la coopération afin d’améliorer encore le dispositif de sécurité mis en place», avance la préfecture de Moselle.
Par ailleurs, des patrouilles ferroviaires mixtes (français et allemands) se sont multipliées ces derniers jours. Et sur les routes, des policiers allemands viennent en appui des forces de sécurité françaises.
LQ
