Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
St Germain, devenu à la fin des années 1990 l’une des figures de proue de la « French touch », est de retour sur scène après plus de dix ans de silence. Électro libre de passage à la Rockhal d’Esch-Belval le 27 novembre.
Mixant savamment l’électro, le jazz, le blues et même les sonorités maliennes, l’érudit et ombrageux St Germain se remet aux platines de France et de Navarre. Le bien nommé Ludovic Navarre, justement, reste toujours caché dans l’ombre de ses machines en fond de scène. L’homme orchestre préfère laisser la vedette à ses sept musiciens.
Sur ses rythmiques électro reviennent ainsi les boucles hypnotiques jouées par un impressionnant guitariste malien (Guimba Kouyate) et des as du n’goni (petite guitare en bois ouest-africaine), de la kora (sorte de harpe emblématique du pays mandingue), des percussions, de la basse, des flûtes ainsi que des claviers venus du Mali, du Sénégal et d’outre-mer. Voyage musical assuré.
St Germain présente lors de cette tournée son dernier album éponyme et gorgé d’influences maliennes, paru début octobre, le premier depuis quinze ans. Tout en reprenant les titres qui ont fait sa réputation, ceux des albums Boulevard (1995) et Tourist (2000) qui avaient fait de lui l’un des chefs de file de la fameuse « French Touch », l’électro made in France qui fait danser le monde, aux côtés de Laurent Garnier, Daft Punk, Cassius ou Air.
Cette tournée, lancée début novembre à Belgrade, doit désormais l’emmener d’ici la mi-décembre en Suisse (vendredi et samedi) puis à Londres, Lyon, Milan, Vienne, Munich, Madrid puis Barcelone. Non sans un crochet par la Rockhal d’Esch-Belval, le 27 novembre.
AFP/A.P
Vendredi 27 novembre à 20h30. Tarif : 30 euros (+3 euros en prévente)
