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Cluster maritime : « Une vraie dynamique se crée »


Selon Paul Marceul, son manager, le Cluster maritime luxembourgeois se rendra bientôt au Cap-Vert pour participer à un salon sur la mer. (photo archives LQ)

Le Cluster maritime luxembourgeois a présenté, mardi soir, deux nouveaux membres, ArcelorMittal et LuxSpace. D’après son manager, ce réseau fourmille de projets. Depuis sa création en 2008, le cluster réunit les acteurs du monde maritime et de l’économie . De 16 à ses débuts, il est passé désormais à 56 membres. Paul Marceul, le manager, est très optimiste quant à son avenir.

Territoire situé au cœur de l’Europe et loin des côtes, le Luxembourg n’en a pas moins développé des activités en lien avec la mer. Le secteur maritime grand-ducal emploie plus de 3 000 marins et 300 personnes sur la terre ferme.

Depuis 1991, le pays dispose d’une flotte de navires de haute mer battant pavillon luxembourgeois. Selon le cluster maritime luxembourgeois, ce club d’affaires réunissant les acteurs du maritime et quelques-uns de l’économie du pays, il s’agit d’une flotte de navires marchands diversifiée «composée de navires cargos de tous types, mais aussi de navires de dragage, de navires à passagers ou de croisière commerciale».

Une occasion d’agrandir son réseau

« Le cluster maritime a été fondé en 2008 par 16 entreprises et institutions », raconte Paul Marceul, le manager. Parmi les membres fondateurs, on retrouve, entre autres, la Chambre de commerce, CFL Cargo, CFL Multimodal, trois banques, quatre cabinets de conseil, deux études d’avocat et une entreprise de transport maritime.

Au fil des ans, le réseau s’est agrandi jusqu’à compter 56 membres. Mardi soir, ArcelorMittal et LuxSpace ont officiellement été présentés. Membre depuis un an et demi, le géant mondial de l’acier intervient dans le domaine du maritime grâce à la fabrication de plaques de métal pour la construction de coques de navire et l’aménagement intérieur des bateaux. Quant à l’entreprise LuxSpace, elle conçoit des minisatellites dotés d’un système d’identification pour les navires. Membres depuis le début de l’année 2015, « ils sont aussi actifs pour la surveillance des pêches et ils ont travaillé avec la WWF », indique Paul Marceul.

Le réseau du cluster grandit très vite. Il est important, selon le manager, de « ne pas perdre de vue les acteurs » et que « chacun des membres soit au courant de ce que les autres font. C’est une façon de se connaître et c’est une bonne occasion de faire du networking », argumente-t-il. Le club d’affaires doit son succès aussi à ses services. « On est orientés vers le business », explique Paul Marceul. Il propose à ses membres des services comme « le développement d’affaires, du networking, du lobbying » et des activités européennes et le développement de connaissances et d’expertise.

Ne rentre pas qui veut dans le cluster. En effet, selon le manager, le comité exécutif composé de six personnes analyse et valide les candidatures. « Depuis 2008 , dit Paul Marceul, on a quatre à cinq candidatures par an avec une accélération ces derniers temps ».

En ce qui concerne l’avenir du cluster, Paul Marceul est très optimiste. « On a beaucoup de projets », pointe-t-il. En plus, « il y a une vraie dynamique qui se crée entre les membres », constate-t-il.

Aude Forestier

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