Accueil | Grande Région | Rixe conjugale à Talange : le conjoint poignardé

Rixe conjugale à Talange : le conjoint poignardé


Les gendarmes de la brigade territoriale de Maizières-lès-Metz sont intervenus lundi soir à Talange. (Photo : RL)

Lundi soir, vers 21h30, les sapeurs-pompiers hagondangeois sont appelés pour un homme blessé lors d’une rixe dans un couple, au 24 Grand-Rue à Talange.

À leur arrivée, les secours prodiguent les premiers soins au mari, quinquagénaire, qui a réussi à s’enfuir du logement, malgré une blessure qui lui a fait perdre beaucoup de sang. Conscient, il est touché au niveau de l’abdomen et présente également plusieurs petites plaies plus superficielles au niveau d’un bras. Des blessures de défense sans doute occasionnées alors qu’il tentait de se défendre.

Les gendarmes de la brigade territoriale de Maizières-lès-Metz dressent un périmètre de sécurité dans la rue et en interdisent l’accès aux riverains. « C’était bizarre de voir tous ces gyrophares, explique cette Talangeoise. « Je me demandais ce qui se passait. »

Retranchée au domicile

Rapidement, les militaires s’aperçoivent que la femme, auteur présumée des violences, s’est retranchée dans le domicile. Une fois son compagnon parti, elle a fermé la porte et les volets de l’habitation. Un négociateur de crise de la gendarmerie est dépêché sur place. Mais en vain… Personne ne répond dans le logement.

Finalement, le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) de la compagnie de Metz fracture la porte. La compagne est retrouvée inconsciente dans le lit. Selon les premières constatations, elle aurait absorbé des médicaments.

Couteau mystère

Transportée à l’hôpital de Mercy, elle s’y trouvait toujours hier après-midi dans l’attente d’un probable transfert vers l’hôpital psychiatrique de Jury. Quant à la victime, son pronostic vital n’est pas engagé. Elle a été hospitalisée à Thionville. Aucun des deux protagonistes n’a pu être auditionné. Ouverte en flagrance, l’enquête des gendarmes se poursuit pour déterminer le contexte de ces violences volontaires avec arme. Quant au couteau, il n’a, semble-t-il, pas encore été retrouvé.

D.-A.D. (Républicain Lorrain)

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.