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Luxembourg : dépistage du VIH et piqûre de rappel


La camionnette du DIMPS a fait une halte à la gare de Luxembourg, mardi. Pour effectuer des dépistages gratuits du VIH et une piqûre de rappel. (Photo Hervé Montaigu)

Un questionnaire, puis un prélèvement de sang. En vingt minutes, mardi, place de la Gare à Luxembourg, les volontaires ont pu, gratuitement et anonymement, faire le test du VIH.

Mardi, 11h50, à la gare de Luxembourg. La camionnette du dispositif d’intervention mobile pour la promotion de la santé sexuelle (DIMPS) s’installe sur la place. À son bord, un médecin, Esther Weber, une infirmière, Natacha Da Silva, deux psychologues, Laurence Mortier et Henri Goedertz, et le chauffeur Tom Weber, tous membres de la HIV Berodung de la Croix-Rouge luxembourgeoise.

L’objectif de leur présence : «offrir à toutes celles et ceux qui le désirent la possibilité de faire un dépistage du VIH rapide, gratuit et anonyme», dans le cadre de l’opération nommée «End of Summer – Testing Day». «Pendant les vacances, certains ont peut-être eu des aventures et aujourd’hui on tombe dans le délai (NDLR : 3 mois) pour que le test soit efficace, explique Laurence Mortier. Nous avons choisi de faire cette opération à la gare pour cibler une population plus large que d’habitude.»

Entre le questionnaire et le test du VIH à proprement dit, le passage dans le DIMPS dure 20 minutes. (Photo Hervé Montaigu)

Entre le questionnaire et le test du VIH à proprement dit, le passage dans le DIMPS dure 20 minutes. (Photo Hervé Montaigu)

Les volontaires répondent tout d’abord à un questionnaire avec l’un des psychologues, avant de passer à l’arrière de la camionnette. L’infirmière Natacha Da Silva pique au bout d’un doigt, récupère un peu de sang dans une pipette et le mélange à trois réactifs.

Environ deux minutes plus tard, le résultat tombe. «Là, il n’y a qu’un point bleu, cela signifie que le test a fonctionné et qu’il est négatif, assure-t-elle. S’il y a deux points, il est positif et on envoie le patient au CHL pour faire une prise de sang.»

Guillaume Chassaing

« Vivre avec le virus reste lourd »

En 2014, 96 nouveaux cas ont été recensés au Grand-Duché, soit une augmentation de 15% par rapport à 2013 (83).
«Le VIH concerne tout le monde, rappelle Laurence Mortier. Au Luxembourg, les experts estiment que 25% des personnes vivant avec le VIH l’ignorent, car elles n’ont jamais fait le test. Aujourd’hui, il y a une certaine banalisation du VIH, mais vivre avec le virus reste lourd. Il est toujours important de se protéger et de faire le test.»

A savoir

La camionnette du DIMPS tourne tout au long de l’année au Grand-Duché.
Plus de renseignements sur dimps.lu et sida.lu

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