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Metz – Nancy (J-4) : un exemple à suivre


C’était il y a deux ans. Kévin Lejeune levait les bras après l’ouverture du score du futur papa Yeni Ngbakoto. « Un scénario parfait », se souvient l’actuel capitaine du FC Metz qui « espère connaître à nouveau cette émot ion », vendredi. (Photo : AFP)

Vendredi, Messins et Nancéiens se retrouvent à Saint-Symphorien, deux ans après leur dernier rendez-vous. En 2013, la première manche du derby avait largement tourné en faveur des Grenats (3-0). Souvenirs.

Mardi 24 septembre 2013. Après six longues années d’attente, Messins et Nancéiens se retrouvent (enfin) face à face. Une affiche qui avait disparu des programmes depuis le 27 octobre 2007. Alors, évidemment, ce derby, trente-neuvième du nom à Saint-Symphorien en championnat depuis 1946, réveillait dans les deux camps des saveurs d’antan. Un parfum si particulier.

C’était déjà en Ligue 2. Le FC Metz, qui venait à peine de sortir de l’enfer du National, occupait alors la cinquième place du classement avec trois points d’avance sur l’ASNL, onzième. L’enceinte messine avait, bien entendu fait le plein (23 506 spectateurs). « L’ambiance était extraordinaire » , se souvient Kévin Lejeune, l’un des rares rescapés de cette rencontre avec Yeni Ngbakoto buteur ce soir-là, Romain Métanire et Johann Carrasso.

Des spectateurs bouillants. Des deux côtés. Peut-être un peu trop d’ailleurs, puisque dès la troisième minute, l’actuel capitaine du club à la Croix de Lorraine avait fait l’objet de jets de projectiles venant de la tribune nancéienne. Vendredi, il ne sera la cible d’aucun fan de l’ASNL puisqu’un arrêté préfectoral leur interdit le déplacement en Moselle. « Je pourrai tirer les corners tranquillement , sourit Kévin Lejeune. Plus sérieusement, je trouve ça vraiment dommage. Ce n’est vraiment pas dans l’esprit du derby. Franchement, pour l’ambiance, je préfère que les supporters des deux camps soient présents. »

Le 24 septembre 2013, ceux de Metz avaient exulté très rapidement après l’ouverture du score, de la tête, signée Yeni Ngbakoto (14e ).
« Le match idéal »

« Un scénario parfait , souligne Kévin Lejeune. Ensuite, on marque encore deux fois, deux beaux buts en plus. Le public était aux anges, c’était génial. Il nous a soutenus tout au long de la rencontre. Il y avait une grosse communion entre eux et nous. J’espère connaître à nouveau cette émot ion . C’était le match idéal. »

Face à des Nancéiens pris à la gorge et vite déboussolés, les hommes d’Albert Cartier avaient donc enfoncé le clou en fin de match grâce à deux remplaçants : Bouna Sarr avait conclu un contre en finesse (2-0, 84e ) avant que Kwame Nsor n’expédie une praline dans la lucarne de Nardi (3-0, 86e ).

De quoi donner des idées pour le rendez-vous de vendredi. Mais cette fois, outre la suprématie régionale, les Messins auront un autre défi à relever : être à la hauteur de leur statut de leader. Et pour ça, les troupes de José Riga devront exposer des arguments plus convaincants que ceux trimballés à Laval en fin de semaine dernière. Mais, au moins, cette victoire (0-1), heureuse, a-t-elle le mérite de permettre aux Messins de préparer sereinement le derby à venir. Entre deux équipes invaincues après six journées. Six, comme le nombre de succès d’affilée que le FC Metz visera également à l’occasion de ce match si particulier.

Jean-Sébastien Gallois

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