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[Omnisports] Ça bouge dans tous les sens


Raymond Conzemius a effectué son baptême du feu en tant que directeur technique du COSL.(Photo : julien garroy)

Raymond Conzemius, futur directeur technique du COSL, s’est chargé de présenter une promotion 2022 avec pas mal de changements.

Après une année d’absence pour cause de pandémie, c’était l’heure du retour au présentiel pour la traditionnelle révision des cadres du COSL, vendredi à midi. Même endroit, ou presque. En effet, si la présentation se tenait bien à la BGL BNP Paribas, partenaire de longue date de l’organe olympique, c’était cette fois dans un amphithéâtre de 500 places, histoire de bien respecter la fameuse distanciation sociale. Mais ce lieu inédit n’était pas la seule nouveauté.

Georges Engel, tout frais ministre des Sports, a ouvert la session en rappelant son attachement aux sports et en évoquant des réformes à venir, tant au niveau des congés sportifs que de la possibilité de mener une carrière dans le civil comme d’autres en mènent une dans l’armée. Il a rapidement laissé la place à Marie-Paule Hoffmann, qui a effectué une piqûre de rappel pour expliquer le processus de révision des cadres avant qu’un intervenant inédit prenne place derrière le pupitre. Un verre d’eau à la main.

En effet, Heinz Thews étant en partance pour la Chine, c’est donc Raymond Conzemius qui lui succèdera officiellement au poste de directeur technique du COSL en avril, qui s’est chargé de la présentation. Nouveau ton. Et nouvelle forme. Exit, l’égrenage alphabétique de chaque sportif avec l’exégèse de ses prestations au cours de l’année écoulée. Désormais, place à une présentation fédération par fédération. On commence par l’auto et on termine par le vélo. Et on évoque en une seule fois les athlètes élite, promotion et ceux qui quittent le cadre, pour une raison ou pour une autre : «Je voulais rythmer un peu tout cela.»

Un vrai tournant

Si le nombre reste à peu près stable (un de plus en élite et un de plus en promotion), ces cadres marquent toutefois un vrai tournant pour les amoureux du sport luxembourgeois. En effet, de très grands noms n’y figurent plus. Soit par choix. Soit, parce qu’ils n’ont pas eu le choix. On peut ainsi citer le nageur Raphaël Stacchiotti, qui goûte à une retraite bien méritée après avoir participé, à Tokyo, à ses quatrièmes JO, le cycliste Jempy Drucker, qui n’a malheureusement pas retrouvé d’équipe pour cette saison et a dû renoncer, la mort dans l’âme, à poursuivre sa carrière à vélo ou encore l’épéiste Lis Rottler-Fautsch, qui a effectué une reconversion professionnelle, mais reste dans le domaine sportif, puisqu’elle a rejoint le COSL.

On peut donc parler d’une certaine dynamique. Des gens sortent, d’autres entrent. Ils sont trois à intégrer directement le cadre élite. On retrouve ainsi le hurdleur François Grailet, le tireur spécialiste du skeet Yves Thiltgen et l’archer Arnaud Hocevar. Ils sont quatre à avoir réussi le passage de promotion à élite. C’est notamment le cas de Ralph Daleiden, qui brûle les étapes puisqu’il n’avait intégré le cadre promotion que l’an passé. Son collègue Rémi Fabiani, la gymnaste Céleste Mordenti et la sprinteuse Patrizia van der Weken sont les autres lauréats. Le cadre promotion reste bien fourni et compte 11 nouvelles têtes. On peut citer la pépite du triathlon Mara Krombach, la talentueuse judokate Kenza Cossu, vice-championne d’Europe cadettes, ou encore le miler Vivien Henz.

Une nouvelle fois, l’athlétisme (13), le vélo (15) et la natation (10) fournissent l’essentiel du contingent de cadres en plein renouveau. Ça promet pour la suite!

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