Dan Kersch quitte le gouvernement pour ménager sa santé. Il siègera désormais à la Chambre des députés, où il compte remplir pleinement son rôle. Il part avec le sentiment du devoir accompli.
Le vice-Premier ministre, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire et ministre des Sports tire sa révérence. Dan Kersch lève le pied pour raisons médicales, mais ne compte pas tout arrêter.
Il dit pouvoir encore être utile pour son pays et son parti, le LSAP. Il est attendu de pied ferme à la tribune de la Chambre des députés.
Vous avez annoncé votre démission du gouvernement comme deux autres ministres. Y avait-il urgence?
Dan Kersch : Parfois on ne peut plus faire ce qu’on veut et mon état de santé m’a poussé à prendre cette décision. On ne joue pas avec la santé. Ma succession s’est bien déroulée, dans la sérénité. Il n’y a pas eu de grandes discussions au sein du parti, tout le monde s’entend sur la qualité des successeurs. Ce ne sont pas des néophytes, mais des gens expérimentés dans la politique et c’est ce dont le pays a besoin.
Pourquoi ne pas avoir saisi l’occasion pour propulser des jeunes?
Il y a deux aspects dans cette discussion. D’abord, il y a des gens au gouvernement qui ont annoncé ne plus être à 100 % de leurs capacités et qui prennent du recul. Ensuite, nous avons eu des élections et il faut respecter l’électeur. Donc, on demande au suivant sur la liste s’il accepte le mandat. Il ne faut pas brûler les étapes.
Le fait d’être jeune ne qualifie pas une personne pour faire de la politique. Ce n’est pas un critère unique. Nous ...
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