Plus les conditions sont difficiles et plus le travail est compliqué : c’est à ce prix que les vignerons pourront finalement produire de beaux vins cette année. Depuis sa cave de Remich, Marc Desom nous l’explique.
Non, les vendangeurs ne sont pas gâtés. Eux comme les vignerons n’ont pas le choix : il faut bien faire avec ce que donne la nature. Chaque année, c’est la loi du métier. Même si, au contraire de nombreux vignobles voisins (Champagne, Bourgogne, Allemagne…), la Moselle avait échappé jusque-là à toutes les catastrophes climatiques (gel, grêle, inondations, sauf sur les vignobles de Rosport, le long de la Sûre, le 14 juillet), la grisaille du ciel a fini par déteindre sur le moral de beaucoup de producteurs.
Alors qu’un tracteur décharge des caisses de pinot gris récolté sur le terroir du Foulschette (Wellenstein) dans le hall de la cave de Marc Desom (caves et domaine Desom, à Remich), un autre ...
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