Cherchant depuis cinq ans, en vain, à adapter l’un de ses albums pour le grand écran, Hervé Bourhis, avec Animal Social Club, raconte les coulisses du cinéma français et règle ses comptes (pour de rire) avec cette usine à faux-semblants.
Ils n’arrêtent pas de courir, sautent dans les trains pour aller bénéficier des aides régionales, flattent les techniciens (surtout ceux qui officient dans le jury des Césars), se mettent sur leur 31 pour aller poser à Cannes, s’épuisent en arguments pour convaincre les acteurs et actrices à jouer dans leur dernier projet… Karine et Thomas, deux scénaristes dont le couple bat sérieusement de l’aile, restent solidaires quand il s’agit de défendre (et vendre) Doux Foyer, «film définitif sur le confinement, choral, épique, intime, résilient et terriblement interpellant».
Un «blockbuster d’auteur», comme ils ...
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