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[BGL Ligue] Le Progrès s’accroche mais le RFCU fait le plein de confiance avant la «finale»


Le duo Mabella-Dembélé a encore frappé. Photo : archives lq/luis mangorrinha

Le Progrès et le Racing devront se départager lors de la 30e journée. L’Europe, ce sera au bout d’une finale…

Qu’on ne s’y trompe pas. Pour le Racing, au coup d’envoi de ce déplacement à Pétange, le match le plus important n’est pas celui qui brille face au Progrès dans une semaine, c’est bien celui de ce samedi, qui peut lui offrir le dernier strapontin européen avant le baisser de rideau.

Rien de plus normal que de voir les joueurs de la capitale entamer la rencontre tambour battant et ouvrir le score sur pénalty par Dembélé après une faute de main de Boueti Bi (0-1, 3e). Menés, les joueurs de Nicolas Grezault ne parviennent pas à se défaire de l’emprise des racingmen ou se montrent maladroits dans le dernier geste. La tentative de Gashi face à Ruffier s’avère vaine (14e). Si bien qu’à deux reprises, Mabella (17e) et Dembélé (21e) en contre sont tout près de gonfler le score.

À la demi-heure, ce dernier ne rate pas sa nouvelle occasion et sur une passe en profondeur d’Ikene s’infiltre dans la surface, côté gauche, et vient battre de près Ottelé (0-2). La tête dans le seau, les pétangeois plongent totalement peu avant la mi-temps après une frappe excentrée de Mabella (0-3, 44e). Il se consolent dans la foulée avec le pénalty manqué de Dembélé (45+1). Au bout de 45 minutes, le RFCU avait déjà scalpé le Titus. Et à l’entame de la seconde période, les locaux continuent de se prendre en pleine poire la marée ciel et blanche.

El Hamzaoui tente bien de se décarcasser sur une belle reprise de volée pour tracasser un tantinet Ruffier (59e). En vain. Et à force de patauger la défense pétangeoise prend une quatrième fois l’eau sur une reprise en pleine course de Mabella après une offrande de J. Simon (0-4, 65e) et une cinquième sur un nouveau pénalty de Dembélé (0-5, 90e+3).
Gilles Tarral

 

Progrès – Jeunesse (2-0)

Le Progrès a connu une entame de match très délicate, car c’est la Vieille Dame qui contrôle la rencontre en ayant les occasions de but.  Voilis voit son tir de peu au-dessus du cadre (6e), puis l’attaquant grec, bien servi par Bernard, se trouve seul devant Flauss, mais Skenderovic bloque son tir (11e).  Puis Maazou donne le tournis à la défense, centre fort en retrait, mais Ba dégage… dans les bras de Flauss (21e).
Le Progrès s’arrache, le jeu n’est pas fluide, mais sur la première action de jeu côté gauche, c’est Luisi qui sert Bah en retrait, ce dernier trouve Vogel esseulé et son tir croisé fait mouche (1-0, 24e). 
Les guêpes sont désormais plus libres, la circulation du cuir semble plus fluide.  Sur un corner mal dégagé par la Jeunesse, c’est Bah qui sert Karayer en retrait, dont son tir ne laisse aucune chance à Fox (2-0, 32e).  
Les locaux poussent avant la pause, ni Luisi, ni Bastos n’arrivent à mettre à mal la Vieille Dame. La deuxième mi-temps est gérée plus au moins bien par le Progrès, un tir de Hend est la seule occasion de but et de l’autre côté c’est Bernard, qui met en évidence Flauss. La principale information est la victoire du Progrès, ce qui lui permet d’avoir une finale à jouer contre le Racing lors de la dernière journée.
Fabrice Baur

RM Hamm Benfica – Strassen (1-2)

C’est le RM Hamm Benfica qui démarre le plus fort avec l’ouverture du score dès la 8e par Kaboré qui après un service de De Souza à l’entrée de la surface place un modèle de frappe enroulée hors de portée de Pattabiraman (1-0). La rencontre est agréable à suivre, se déroule sans temps mort et après plusieurs situations dangereuses Strassen parvient à égaliser par Runser qui, pas attaqué, a tout le temps d’ajuster Carvalho d’un tir à ras de terre de plus de 25 mètres (1-1, 26e). Sur une erreur de S. Correira qui marche sur le ballon, Mastrangelo récupère le cuir pour servir Kyereh dans la surface qui place une reprise qui fait mouche (1-2, 42e).

Dès le début de la seconde période les locaux prennent le jeu à leur compte mais malgré leur bonne volonté, ils n’arrivent pas à se procurer de véritables occasions de but. L’équipe de Strassen en profite et plus le match avance, plus elle se montre menaçante, mais le score ne change pas et l’arbitre donne le coup de sifflet final sur la victoire logique de l’UNA.

Gilles Piet

 

Mondorf – Etzella (2-3)

La décision de la partie s’est jouée en première période. Et si elle devait porter un nom, ce serait celui de Patrick Stumpf qui a inscrit un triplé pour le compte des visiteurs. D’abord à la 29e, puis deux minutes plus tard, et enfin à la 40e. L’attaquant nordiste  fait plier à lui seul la défense locale. Les Mondorfois réagissent ensuite dans le second acte.

Mohammed à la 56e puis le capitaine Scanzano à la 60e réduisent l’écart mais ne parviennent pas à refaire leur retard face à des Ettelbruckois qui perdent Agovic sur blessure en fin de partie. Avec cette victoire signée du côté de John-Grün, les hommes deNeil Pattison enchainent une troisième rencontre sans défaite.

Jocelin Maire

 

Rosport – Hostert (0-3)

Pour son dernier match de la saison sur sa pelouse, Rosport aimerait finir en beauté face à Hostert devant ses spectateurs autorisés à nouveau au stade. Hostert prend les choses en main d’entrée de jeu. Le capitaine Nouidra lance parfaitement son attaquant Tibor en profondeur, qui va s’en va tromper Ternes (6e).

L’ouverture du score a fait mal du côté local, et il faut deux arrêts de Ternes pour éviter le pire aux rosportois, après des tentatives de Lusala (7e) et Tibor, encore (9e). Le calvaire continue pour Rosport. Après une faute de Heinz sur Tibor, Lusala se présente au point de penalty pour inscrire le deuxième but de la rencontre en prenant le gardien local à contrepied (0-2). Rosport va tenter de réagir en fin de première mi-temps, deux fois sur coup-franc avec Marques, mais Augustyn, malgré le faible nombre d’interventions repousse par deux fois le danger (38e, 42e).

La reprise est comme le début de la partie et Ternes a du boulot. Hostert gère son avance et va… l’augmenter grâce à Trani, qui hérite d’un caviar de Rodrigues (0-3). Une victoire méritée pour les hommes de Bossi, qui auront dominé tous les débats.

Alexandre Adam

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