Selon un classement dressé par l’institut économique Molinari, il faudrait 152 jours au salarié luxembourgeois pour payer l’ensemble de ses prélèvement obligatoire. Le salarié belge est le moins bien loti en matière de prélèvements fiscaux, au sein des 28 pays membres de l’Union européenne.
L’institut calcule le jour de libération fiscal, à savoir le moment dans l’année où le salarié a fini de travailler pour payer ses taxes. Au Luxembourg, le salarié atteint donc le jour de libération fiscale le 2 juin soit au bout de 152 jours.
La sixième édition de ce classement nous apprend que le salarié belge supporte le plus fort «fardeau fiscal et social» de l’Union, devant le salarié français. En Belgique, il doit attendre le 6 août, alors que le salarié français patiente jusqu’au 29 juillet. Les Chypriotes, premier du classement, patientent jusqu’au 31 mars.
LQ