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L’indexation repoussée à 2022 


Avec l’inflation galopante (4,4 % en 2022), provoquée par la hausse des prix de l’énergie, il n’est plus à exclure que trois tranches indiciaires seront versées en l’espace de douze mois.

L’augmentation automatique des salaires et des pensions, l’index, ne devrait pas avoir lieu avant la mi-2022 selon les prévisions du Statec. L’institution statistique a en effet présenté au député André Bauler, président de la commission des Finances, une analyse sur le sujet. 

Prévu initialement vers la fin de l’année prochaine, le déclenchement de la tranche indiciaire devra donc attendre, faute d’inflation.  

En effet, ce mécanisme est normalement prévu pour adapter les salaires et les pensions à l’augmentation du coût de la vie sous l’impulsion de l’inflation. Mais la crise économique, découlant de la crise sanitaire, n’a pas contribué à une hausse suffisante de l’inflation. Cette dernière n’a augmenté que de 0,2% au troisième trimestre et ne devrait pas dépasser les 1,3% l’année prochaine.

De plus, avec le confinement, les prix pétroliers ont lourdement chuté et n’ont pas encore retrouvé les niveaux de prix d’avant la pandémie de la Covid-19. Pour rappel, les prix des produits pétroliers pèsent lourd dans le calcul de l’index.  

Le dernier déclenchement de l’indexation s’est produit le 1er janvier dernier. Bonne nouvelle pour certains, car l’index permet de faire augmenter les salaires de 2,5 %, l’index représente pour d’autres une augmentation du coût de la vie qui n’a pas attendu le déclenchement mécanique de l’indexation pour amputer le portefeuille des ménages. 

J. Z. 

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