Accueil | A la Une | Luxembourg : une convalescence économique plutôt encourageante

Luxembourg : une convalescence économique plutôt encourageante


Une maquette de la reconversion urbanistique de Belval, l'un des symboles luxembourgeois de la réussite économique (Photo : Julien Garroy).

La Fondation Idea fait un point de trajet sur le rétablissement du marché de l’emploi luxembourgeois après le confinement.

Entre mai et juillet, le marché du travail luxembourgeois a de nouveau créé des emplois (+8 453 postes). Mais ce dynamisme est en trompe l’oeil par rapport au nombre d’emplois qui aurait dû être crées avec les prévisions d’avant-crise : il manque 8 000 emplois dans le compte !

En conséquence de ces derniers chiffres, le taux de chômage est reparti à la baisse en juillet où il plafonnait à 6,6%, « un niveau tout de même supérieur de 1,1 point à celui d’avant confinement », note la fondation.

En juillet, le stock d’offres disponibles (7.311) a été en hausse par rapport à juin à l’Adem (+7,6%)

Concernant le chômage partiel enfin, la tendance au repli se confirme : baisse de 14% des demandes autorisées en août et de 6% en septembre par rapport aux mois précédents. 31% des demandes proviennent du secteur de l’hôtellerie-restauration.

En conclusion, la Fondation Idéa estime que « l’été meurtrier » sur le front de l’emploi n’a pas eu lieu. C’est une convalescence plutôt encourageante. Mais à quel prix ? La fondation rappelle que l’effort de l’Etat est « conséquent puisque le déficit cumulé de l’administration centrale depuis le début de l’année atteint près de 4 milliards d’euros en juillet 2020 », contre un léger excédent sur la même période l’an dernier.

LQ

Newsletter du Quotidien

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez tous les jours notre sélection de l'actualité.

En cliquant sur "Je m'inscris" vous acceptez de recevoir les newsletters du Quotidien ainsi que les conditions d'utilisation et la politique de protection des données personnelles conformément au RGPD .

Un commentaire

  1. louis-françois reitz

    Bonjour,
    les effectifs des chômeurs frontaliers ne sont pas dans ces statistiques… Est-ce que cette baisse ne serait pas liée à la « sortie » au bout de 3 mois des chômeurs frontaliers sortis de l’ADEM pour rejoindre par exemple l’UNEDIC en France? Et est-ce que le taux de chômage réel du Luxembourg ne serait pas de 12% si on comptait les chômeurs frontaliers?

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.