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Santé : l’Asti monte au créneau pour les salariés précaires


Certains travailleurs intérimaires, mais aussi les travailleurs qui flirtent avec l'illégalité, se retrouvent dans une situation difficile avec leur assurance santé volontaire, et la crise du coronavirus (Photo d'illustration : Editpress).

L’Association de Soutien aux Travailleurs immigrés (Asti) demande ce lundi au gouvernement de remédier au problème des travailleurs précaires qui ne peuvent plus payer leur assurance volontaire.

L’Asti demande purement et simplement la « suspension des cotisations à l’assurance volontaire à la CNS ».
De quoi s’agit-il ? Une minorité de salariés ne sont pas affilée à la CNS automatiquement du fait de leur activité professionnelle. Ce sont des travailleurs précaires, soit en raison de « situation administrative irrégulière », explique pudiquement l’Asti, soit en raison de l’exercice d’une activité professionnelle occasionnelle, sous contrats intérimaires. Ces salariés peuvent alors se protéger en cotisant de leur poche à une assurance volontaire auprès de la CNS.

Problème : « en ces temps de crise, nombreuses sont les personnes cotisant à l’assurance volontaire qui n’ont plus les moyens pour financer celles-ci. Ces travailleurs précaires risquent, après deux mois de non-paiement des cotisations, de perdre tous leurs droits de couverture à la CNS », explique l’Asti.

L’Asti estime que cette difficulté est parfaitement injuste en période de crise sanitaire, et demande une suspension des cotisations pour « deux mois voir au-delà » à l’état luxembourgeois. L’Asbl met en avant une question de santé publique aussi. « Ces travailleurs ont tout autant le droit d‘être soutenus que les employeurs auxquels on vient d’accorder une suspension des contraintes de paiement via huissier ainsi que des intérêts et des amendes de cotisations non versées. »

Le Quotidien

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