Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
À l’occasion de la Semaine européenne de la vaccination (du 20 au 26 avril), le ministère de la Santé a rappelé lundi l’importance d’adhérer au calendrier des vaccinations, même en période de Covid-19.
La peur de contracter le Covid-19 pousse de nombreux parents à renoncer aux visites de contrôle chez le pédiatre et à repousser l’échéance des vaccinations recommandées pour leurs enfants.
La pandémie actuelle de Covid-19 ne doit pas faire oublier que d’autres maladies contagieuses dangereuses, voire mortelles, sont encore en circulation. «Si la couverture vaccinale n’est pas assurée dans sa continuité, cela pourrait conduire, dans les mois à venir, à la recrudescence de maladies bien contrôlées jusqu’ici sur le territoire, comme la rougeole, la coqueluche ou certaines formes de méningite», explique le Dr Françoise Berthet, directeur adjoint à la direction de la Santé et secrétaire du Conseil supérieur des maladies infectieuses.
La plupart des vaccinations administrées chez les nourrissons et les jeunes enfants procurent une protection précoce et durable. Une protection précoce est indispensable pour réduire le risque d’acquérir une infection évitable dès que possible, et elle est particulièrement importante pour la coqueluche, qui peut être mortelle chez le nourrisson, et pour certaines maladies invasives bactériennes, comme la méningite. De nombreuses vaccinations administrées chez le nourrisson et le jeune enfant, comme la vaccination contre l’hépatite B ou la rougeole, procurent en outre une protection tout au long de la vie. Ainsi, le ministère de la Santé martèle : «Il n’y a donc aucun intérêt à repousser l’échéance des vaccinations recommandées.»
LQ
