Accueil | Luxembourg | Differdange : «Il n’y a pas de déchets à risque sur le crassier», estime ArcelorMittal

Differdange : «Il n’y a pas de déchets à risque sur le crassier», estime ArcelorMittal


Le crassier vu d'en haut (Photo : Google).

ArcelorMittal, au cœur de l’enquête réalisée par Reporter.lu sur le crassier-décharge de Differdange, livre sa version des faits ce jeudi matin.

ArcelorMittal réfute l’idée qu’il y ait des déchets à risque sur le crassier. « Il n’y a pas de déchets à risque traités, ni déposés sur le crassier, assure Roland Bastian, le directeur Luxembourg d’ArcelorMittal. Il ne faut pas croire tout ce qui est dans l’article de Reporter.lu». Et de poursuivre : « les déchets à risques résultant de la production d’ArcelorMittal sont traités par des entreprises agréées. De plus, ce type de déchets est traité hors du Luxembourg.» Les responsables d’ArcelorMittal ont notamment évoqué les allégations de pollution à base de poussières de filtre : «ces déchets-là sont considérés comme à risque et sont traités de façon stricte.»

L’entreprise a expliqué que le crassier est en trois parties :une partie historique qui d’ici fin 2021 sera confinée puis végétalisée. Un dépôt provisoire où ArcelorMittal pose ses déchets (non à risque) et y sépare les aspects métalliques qui repartent alors dans la production. Et puis il y a la décharge inerte, qui n’est pas gérée par ArcelorMittal, et qui sert aux terres et déchets de chantiers.

Après la conférence, nous avons tenté de déterminer la marge d’erreurs de dépôt de déchets à risque. Par exemple sur un camion qui n’aurait pas suivi les bonnes instructions. «C’est impossible, nous a-t-on répondu. La prise en charge des déchets à risques est très codifiée : nous pouvons dire qui sort du site pour transporter quoi.»

decharge arcleorJeremy Zabatta

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.