La capitale ne cesse de grandir et de se développer. Cette évolution constante est possible entre autres grâce au personnel de l’administration communale.
Comme chaque année depuis qu’elle est bourgmestre, Lydie Polfer a adressé ses vœux et ceux du collège échevinal à ceux qui composent son administration et qui contribuent à son succès et à la douceur de vivre dans une capitale en mouvement perpétuel. Elle a notamment brièvement résumé les chantiers en cours ou à venir.
Le hall du Grand Théâtre était bondé d’hommes et de femmes au service de l’administration communale de Luxembourg ou plus largement des citoyens, comme les sapeurs-pompiers professionnels, lundi soir à l’occasion des traditionnels vœux de nouvel an de la bourgmestre Lydie Polfer. Autour d’un verre, on trinque entre collègues, tandis que les membres du collège échevinal saluent, complimentent ou transmettent leurs bons vœux aux uns et aux autres dans une ambiance bon enfant avant le discours de la bourgmestre.
Lydie Polfer est revenue sur les bons et moins bons moments qui ont émaillé l’année 2019 dans son administration ainsi que sur les défis à venir et a salué l’engagement de ses troupes. «Comme c’est souvent le cas dans la vie, la Ville de Luxembourg a connu l’an passé des moments tristes pour notre communauté», a-t-elle indiqué. À commencer par le décès du Grand-Duc Jean. «Je tiens à remercier tous ceux qui ont fait de ces funérailles un moment aussi digne et beau que possible.» Et de poursuivre : «L’année a commencé de manière triste et elle a terminé tragiquement avec le décès d’un enfant. J’espère que l’enquête en cours permettra, aussi rapidement que possible, de déterminer comment ce drame qui n’aurait jamais dû arriver a pu se produire.»
La bourgmestre et son administration ont également dû faire face à la pollution de l’Alzette en raison d’un problème technique à la station d’épuration de Beggen ou à l’incendie à la brasserie Guillaume. Mais Lydie Polfer, encore très touchée par ses évènements, se raccroche aux réalisations qui améliorent la qualité de vie de ses administrés. Elle cite notamment «l’inauguration de plus de soixante logements sociaux, de nouvelles écoles et crèches, du centre culturel de Dommeldange à la maison Drescher, un vrai bijou, ainsi que le projet Hamilius qui touche à sa fin».
«Un chantier chasse l’autre»
Luxembourg est une ville en changement, voire en chantier, dont tant la superficie que le nombre d’habitants ne cessent de croître. 122 273 personnes y vivent. Plus de trois mille de plus que l’an dernier à la même époque. Ils sont rejoints chaque jour par des milliers de travailleurs luxembourgeois et frontaliers. Un flux qui nécessite des aménagements constants pour accueillir toutes ces personnes, comme le tram, par exemple, dont les travaux devraient se clôturer à la fin de l’année dans le quartier de la Gare, ou d’autres projets à venir.
«L’année suivante ne sera pas meilleure, prévient Lydie Polfer. La fin des travaux du tram dans le quartier de la Gare sera un véritable soulagement (…) et je me réjouis déjà de pouvoir replanter les arbres dans l’avenue de la Liberté.» Une perspective réjouissante à laquelle vient s’ajouter la fin des chantiers du nouveau stade national et de la caserne du CGDIS (Corps grand-ducal d’incendie et de secours).
Mais comme Lydie Polfer l’a elle-même justement souligné, la Ville est en mouvement perpétuel et comme une année chasse l’autre, un chantier chassera l’autre. La Ville et l’État ont encore du pain sur la planche et de nombreux chantiers d’envergure en perspective. «Ils contribuent à augmenter la qualité de vie des citoyens, mais aussi les conditions de travail des services de l’administration communale», indique la bourgmestre. Elle cite notamment le service des sports, le service en charge des cimetières et le service de maintenance.
Sans oublier les grands projets urbanistiques. «Dans deux semaines, le 20 janvier, seront présenté au conseil communal les quinze projets internationaux d’aménagement du site autour du stade Josy-Barthel retenus par le jury.» Environ un millier de logements devraient y sortir de terre. À ce projet s’ajoutent la renaturation de l’Alzette et la construction de logements sur l’ancien site Villeroy & Boch à Rollingergrund, sur le site des sociétés Paul Wurth et Heintz van Landewyck et dans le quartier de Hollerich, qui sera entièrement refondu. Tous débuteront cette année.
«La commune ne pourrait réaliser ces projets sans votre contribution», a conclu la bourgmestre, qui a fini sur une pointe d’humour : «Le collège échevinal continue de compter sur vous. C’est pourquoi je vous souhaite du fond du cœur, vraiment, une bonne santé. De manière un peu égoïste, je le reconnais.»
Sophie Kieffer
Porte ouverte à la modernité
Autre chantier d’envergure prévu dans un proche avenir : celui de la Porte de Hollerich en discussion depuis le début des années 2000. Il s’agit de reconvertir cette zone urbaine sur une surface de 35 hectares et de la relier directement aux quartiers environnants. Le plan d’aménagement général a été approuvé par la Ville en 2017.
Entre 3 000 et 4 000 nouveaux logements y sont attendus, dont des logements à prix abordables, une autre priorité de l’administration communale pour les années à venir. Ce nouveau quartier alliera écologie et mobilité, notamment grâce au tram. Mais il sera également synonyme de modernité. L’entrée en ville depuis l’autoroute va prendre une toute nouvelle dimension.