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Œuvre nationale de secours : 75 ans d’engagement solidaire


Réalisée par Julie Conrad Design Studio pour le 75e anniversaire, l'identité visuelle de l'Œuvre a été reprise dans un bloc de timbres.

L’Œuvre nationale de secours Grande-Duchesse Charlotte fêtera dans quelques jours les 75 ans de sa mission de facilitateur et de coordinateur majeur de l’engagement citoyen.

Un engagement de 75 ans placé sous le signe de la solidarité, cela se fête forcément comme il se doit! L’Œuvre nationale de secours Grande-Duchesse Charlotte entend donc faire (re)découvrir ses cinq champs d’action de prédilection : le social, la culture, l’environnement, le sport et la santé ainsi que la mémoire.

Valoriser le lien avec la société civile

L’Œuvre se fixe aujourd’hui plusieurs objectifs, dont celui de «valoriser le lien et l’histoire qui existent depuis 75 ans entre la société civile et l’Œuvre», déclare son président, Pierre Bley.

La vocation de l’Œuvre, créée le jour de Noël 1944 (durant la Seconde Guerre mondiale, alors  que la Grande-Duchesse Charlotte était en exil à Londres), repose sur différents principes : «Être à l’écoute de la société civile, identifier et combler les besoins non couverts de notre société, encourager l’action citoyenne par des appels à projets tels que « mateneen » ou « yes we care », des initiatives comme le fonds stART-up ou le plan national thérapeutique sport-santé», comme le souligne son directeur, Émile Lutgen.

Un manque de visibilité déploré

Pour se donner davantage de visibilité, l’Œuvre organisera une série de manifestations qui se tiendront tout au long de l’année 2020 et de créer une nouvelle identité visuelle (voir ci-contre) ainsi qu’un bloc spécial de timbres.

Combler le manque de visibilité que déplore l’Œuvre répond à une nécessité impérative, selon Pierre Bley : «Nous n’avons pas la mission d’être à la une tous les jours, bien au contraire. Mais nous constatons que nos missions, notre façon de faire, notre statut juridique, dont notamment celui de la Loterie nationale, ne sont pas forcément connus… Or nous estimons qu’il faut communiquer afin que tout un chacun puisse potentiellement bénéficier du soutien de l’Œuvre. Tel est le but de notre approche : faire en sorte que les bénéficiaires potentiels ne passent pas à côté de nos offres.»

«Notre plus grande satisfaction…»

En amont de cet historique 75e anniversaire, quand on demande au président de l’Œuvre ce qui serait, à ses yeux, le meilleur souvenir à retenir de cet engagement exceptionnel d’une si longue durée, il se lance dans un vibrant exercice de reconnaissance.

«Je dirais que ce qui nous fait énormément plaisir, c’est la réponse que nous donne la société civile lorsque nous l’invitons à venir chez nous, à l’occasion de tables rondes, de conférences, mais également dans le cadre de conférences de presse. Car lors de ces occasions, l’Œuvre leur donne la possibilité de présenter leurs projets et ceux que nous pensons être les plus innovants – un critère parmi d’autres – sont alors identifiés par les responsables de l’Œuvre. Je crois que c’est cela notre plus grande satisfaction, en l’occurrence, de voir que ce que nous faisons intéresse la société civile et de savoir que, par la présence de ses membres, elle nous soutient. En effet, dans un certain sens, la société civile nous remercie pour notre engagement.»

Sur ce, il ne reste plus qu’à souhaiter un très joyeux anniversaire et surtout une longue vie à l’Œuvre nationale de secours Grande-Duchesse Charlotte!

Claude Damiani

«Chiche!», un restaurant et un mot d’ordre

C’est au restaurant Chiche!, au Limpertsberg, que l’Œuvre a présenté les festivités qui se dérouleront à l’occasion de son 75e anniversaire. Deux raisons à fortement saluer ont présidé au choix de ce lieu. La première est que l’établissement, qui propose une excellente cuisine méditerranéenne libano-syrienne, emploie aussi bien des bénéficiaires que des demandeurs de protection internationale. La seconde raison est que le mobilier de l’établissement est de seconde main ou issu du recyclage, soit un beau geste dans le contexte de l’économie circulaire.
Bref, l’Œuvre dit «chiche!» face au défi de l’intégration et de la transition écologique, main dans la main avec les cogestionnaires du restaurant, dont Pitt Pirrotte.

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