Déi gréng : Henri Kox choisi pour le Logement

Le nom ne devait être officialisé que mardi soir. Mais ce samedi, le futur vice-Premier ministre, François Bausch, a confirmé que le député de l’Est va compléter l’équipe gouvernementale des verts, orpheline de Félix Braz.

Les spéculations et rumeurs allaient bon train depuis mercredi et l’annonce du remaniement gouvernemental dans les rangs de déi gréng. En raison de l’absence prolongée de Félix Braz, victime le 22 août d’un grave accident cardiaque, le parti s’est vu obligé de « prendre sa responsabilité politique » et donc revoir la répartition de ses portefeuilles ministériels.

Les dirigeants du parti avaient déjà officialisé cette semaine que les postes de vice-Premier ministre et de ministre de la Justice, occupés jusque-là par Félix Braz, allaient être repris en main par François Bausch et Sam Tanson, déjà ministre de la Justice par intérim depuis le 9 septembre.

Par conséquence, Sam Tanson, qui garde la Culture, s’est vu obligé à lâcher le Logement. Le nom du ou de la nouvelle ministre déi gréng ne devait être officialisé que mardi soir par le comité exécutif, avant que ne la nomination soit proposé au vote du congrès extraordinaire de jeudi prochain. Or les choses se sont accélérées ce samedi.

Ancien bourgmestre et député depuis 2004

Invité sur les ondes de RTL, François Bausch, le nouveau chef de file de déi gréng au gouvernement, a confirmé que Henri Kox, député de l’Est, a été choisi pour devenir ministre du Logement. L’ancien bourgmestre de Remich siège depuis 2004 à la Chambre, où il assume depuis fin 2013 la présidence de la commission du Logement. Il doit donc succéder à Sam Tanson et devenir en même temps ministre délégué pour la Sécurité intérieure et la Défense, le tout pour soulager François Bausch.

Le choix de Henri Kox, évoqué dès jeudi dans les colonnes du Quotidien, avait pris du galon vendredi avec les confirmations apportées par nos confrères du Land et de RTL. Samedi, François Bausch a expliqué que l’expérience du député de la Moselle a été un critère décisif.

Josée Lorsché, cheffe de la fraction parlementaire, également pressentie, va s’expliquer lors du congrès pour avoir refusé un poste de ministre. En respectant la logique géographique, un ou une élu(e) du Sud devait remplacer Félix Braz. Mais un choix différent, dans l’intérêt de « redonner de la stabilité » au gouvernement, a été posé.

David Marques