Climat : plus de 3 000 manifestants dans la rue à Luxembourg

La grève générale placée sous le signe de la justice climatique a connu un succès certain ce vendredi après-midi. La manifestation va encore durer jusque 19h.

« Notre planète meurt, et que fait la politique ? Rien ! ». Il s’agit d’un des nombreux messages de désarroi lancés ce vendredi en fin d’après-midi sur la Place Clairefontaine de Luxembourg.

La place qui héberge la statue de la Grande-Duchesse Charlotte a été prise d’assaut par plus de 3 000 jeunes, lycéens, militants d’ONG et de syndicats pour envoyer un signal fort au monde politique, qui selon les manifestants est toujours trop attentiste pour lutter contre le changement climatique. « Si je vois mon avenir dans 20 ou 30 ans, je vois une menace existentielle », lance sur scène Zora de Youth for climate Luxembourg.

Quatre cortèges, un objectif

C’est sous l’impulsion de la mouvance jeunes que le collectif United for climate justice a été lancé pendant l’été. Plus de 30 associations, organisations et syndicats ont rejoint le mouvement, dont le Méco, Greenpeace, Amnesty international, l’OGBL et le LCGB.

[vc_column][vc_gallery type= »nivo » interval= »0″ images= »250482,250483,250484,250485,250486,250487,250488,250489,250490,250491,250492,250493,250494,250495,250496,250497″ img_size= »large »][/vc_column]

Quatre cortèges se sont élancés à 15h depuis la Gare centrale, le campus scolaire Geesseknäppchen, le Limpertsberg et la place de l’Europe. Ils ont convergé devant la Gëlle Fra, monument aux morts, pour une minute de silence avant de rejoindre la Place Clairefontaine.

« Nous n’avons plus de temps », lançait Nora Back, secrétaire générale de l’OGBL, comme une des premières oratrices du monde « adulte ». « Ceux qui dénonce les jeunes qui manifestent dans les rues vivent dans le déni, l’illusion ou ils poursuivent des objectifs politiques bien plus dangereux », ajoute-t-elle.

Des indigènes de l’Amazonie présents

Les plus de 3000 manifestants ont été rejoints par quatre membres du peuple indigène de l’Amazonie, ayant fait part de leur détresse.

Après la manifestation, plusieurs jeunes comptaient camper sur la Place Clairefontaine, histoire de maintenir symboliquement la pression sur le gouvernement, dont le ministère d’État est juste situé à côté de la statue de la Grande-Duchesse Charlotte.

David Marques