Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Ça chauffait depuis quelques jours déjà et c’est officiel depuis lundi : Vincent Thill, 19 ans et un statut de meilleur joueur de la saison de National avec le Pau FC, débarque à l’US Orléans, en prêt pour une saison.
L’information, révélée sur le site officiel du club, a mis un petit coup de nostalgie à Roby Langers, seul joueur luxembourgeois à avoir jamais mis les pieds dans ce club, de 1986 à 1988. «C’est un bon petit club, très sympathique, où le public suit vraiment quand ça marche. Je me rappelle qu’on avait éliminé le Paris Saint-Germain des Bats, Jeannol, Susic, Calderon… J’avais ouvert le score au Parc.»
Et l’ancien attaquant international a gardé des relations sur place, notamment avec le nouveau directeur sportif, Antar Yahia (ancien défenseur algérien de l’Inter, Nice, Bochum, Kaiserslautern…), qui lui a permis d’envoyer quelques petits Luxembourgeois dans ce centre de formation pas inintéressant, ces derniers mois. «Du coup, je crois que je vais aller voir quelques matches de Ligue 2 cette saison, glisse Langers. Parce que c’est une belle étape qui va encore faire progresser Vincent même si la Ligue 2, c’est dur, ça met des coups.»
Thill, tout sourire sur la photo de présentation et flanqué d’un sweat-shirt siglé «Amour» (comprenne qui pourra), n’a pas l’air de s’en soucier. Le voilà parti pour alimenter en ballons de buts un garçon comme Anthony Le Tallec (ex-Liverpool), sous les ordres de Didier Ollé-Nicolle, un homme qui a a priori la philosophie de jeu qu’il faut pour que le garçon s’éclate.
Jans parti pour rester ? Sinani à l’entraînement
Il n’est pas exclu que cette saison, le chemin de Vincent Thill croise celui de Chris Philipps. En rupture de ban au Legia Varsovie et laissé libre, le milieu de terrain récupérateur pourrait bien voir une porte s’ouvrir en début de semaine prochaine.
Selon nos informations, Philipps, qui doit encore rassurer sur l’état de son genou quelques intermédiaires intéressés par son profil, pourrait voir sa situation se décanter par le haut : un club du haut du panier en Ligue 2, ayant participé au barrage pour l’accession à la Ligue 1, ne serait plus très loin de faire une offre concrète. L’avantage, c’est que l’on peut réduire ce cercle à trois noms : le Paris FC, Lens et Troyes qui, justement, vient de perdre Christopher Martins, parti rejoindre les Young Boys de Berne.
Il y a d’autres internationaux dont l’avenir immédiat pose question. Le premier : Laurent Jans. Le défenseur latéral, qui n’a pas encore repris avec Metz, sait parfaitement que malgré les départs de Balliu et Rivierez, l’arrivée de Fabien Centonze (Lens) le condamne à faire n°2. Mais il ne bradera pas son nouveau statut de joueur de Ligue 1 et ne partira que pour un projet sportif élevé. Ce qui n’est pas facile à trouver après une saison mi-figue, mi-raisin.
Quant à Danel Sinani, qui a refusé mordicus de faire partie du projet virtonais, il attend toujours de savoir quelles sont les conditions posées par Flavio Becca pour le laisser partir éventuellement en D1 belge, où il aurait reçu des offres de Zulte et Saint-Trond. En attendant, il va réintégrer l’effectif dudelangeois pour travailler sa condition physique.
Julien Mollereau
