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Routes : interdit d’être fataliste

Vendredi, le gouvernement et ses partenaires ont dévoilé la campagne pour tenter d’enrayer le nombre de décès de motards sur nos routes. Le beau temps arrive et ils seront en effet nombreux à sillonner les routes grand-ducales pour se rendre au travail ou pour un week-end dans les magnifiques paysages du nord du pays durant la belle saison. L’année dernière a été terrible pour les conducteurs de deux-roues et la vitesse excessive est considérée comme responsable de la moitié des accidents mortels et de 37 % des accidents graves. C’est trop. Il faut que cela change. Mais les motards ne sont pas les seuls qui doivent calmer leur envie de vitesse.

Dès que les premiers rayons de soleil ont fait leur apparition il y a quelques semaines, les automobilistes se sont, eux aussi, laissés aller en appuyant un peu trop fort sur la pédale d’accélérateur. Route sèche, temps radieux… il n’en faut pas plus pour se relâcher au volant et rouler plus vite que d’habitude. Comme si rien ne pouvait arriver sur la route durant une belle journée ensoleillée… Et c’est à ce moment, généralement, que le destin rattrape les moins prudents d’entre nous.

Le bilan des accidents de la route devrait être dévoilé vers le mois de mai. Mais nous savons déjà que l’année 2018 sera une année noire pour les routes grand-ducales avec bien plus de 30 morts. En 2017, 25 personnes étaient décédées dans des accidents routiers. Impossible de prédire ce que nous réserve cette année ou de dire que 2019 a bien commencé. Un mort sur la route est toujours un mort de trop.

Reste que les autorités seront une nouvelle fois mobilisées pour que nos routes ne deviennent pas des lieux où se jouent des tragédies brisant des vies, des familles. Mais policiers, bénévoles et membres d’association de prévention ont besoin d’une aide précieuse pour pacifier enfin les routes du pays : la vôtre. Respect des limitations de vitesse et des autres usagers, conduite responsable (sous la pluie, sous la neige et aussi lorsqu’il y a du soleil), pas d’alcool ou de drogue au volant… La violence routière ne doit pas être une fatalité.

Laurent Duraisin

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