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Un grand jour pour les fonctionnaires-stagiaires


Parmi les grandes mesures détaillées figure notamment l’abolition de la fameuse règle dite du 80/80/90, qui correspond au traitement salarial des fonctionnaires. (illustration Didier Sylvestre)

Les fonctionnaires-stagiaires verront prochainement leur salaire augmenter, leur période de stage réduite de 3 à 2 ans, et ils pourront bénéficier d’un congé parental modulable.

Le ministre de la Fonction publique, Marc Hansen, et les hauts responsables de la CGFP ont fait le point, mercredi matin, sur la mise en œuvre des mesures relevant de l’avenant à l’accord salarial dans la fonction publique du 15 juin dernier.

Parmi les grandes mesures détaillées, et qui devront être définitivement entérinées par les députés «avant les congés estivaux», dixit le président de la CGFP Romain Wolff, figure notamment l’abolition de la fameuse règle dite du 80/80/90. Ce règlement correspond au traitement salarial des fonctionnaires, durant leur période de stage, à savoir qu’ils perçoivent actuellement 80% d’indemnités salariales, lors des deux premières années de stage, et 90% pour la 3e année de stage, qui passe d’ailleurs à la trappe.

Négociations fructueuses

En effet, la seconde mesure-phare prévoit de réduire cette période de stage, de 3 à 2 ans voire même de 3 à 1 an dans certains cas. Par ailleurs, les stagiaires ne devront plus que suivre 60 heures de cours dans le cadre de leur formation générale, ainsi que 60 heures pour ce qui relève de la formation spéciale. De plus, les fonctionnaires-stagiaires pourront à l’avenir bénéficier de congés parentaux à temps partiel ou fractionnés et non plus que de congés parentaux à plein temps.

A noter, également, que l’allocation repas des fonctionnaires augmentera effectivement dès la fin du mois de mars (avec intégration dans le salaire d‘avril et avec effet rétroactif au 1er janvier dernier), après voir été votée il y a deux semaines à la Chambre. En clair, l’allocation passera de 144 à 204 euros net par mois pour un coût, supporté par l’État, de 17,5 millions d’euros pour 2019.

Romain Wolff s’est félicité que les négociations avec l’État se concrétisent progressivement et qu’elles aient «porté leurs fruits». «L’augmentation salariale va de pair avec la reprise économique, mais aussi avec le coût exorbitant du logement et avec la baisse de l’attractivité de la fonction publique», a-t-il souligné, après s’être également réjoui d’avoir récemment pu trouver un accord sur le « dossier » Spuerkeess.

Claude Damiani

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