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La Roma en léger ballottage favorable face à Porto


Le jeune Nicolo Zaniolo (19 ans), auteur d'un doublé mardi soir face à Porto, est en train de devenir la nouvelle idole des supporteurs romains. (photo AFP)

Victorieuse 2-1 de Porto, mardi, en 8e de finale aller de la Ligue des champions grâce à un doublé de sa nouvelle idole Nicolo Zaniolo, l’AS Rome a pris un petit avantage en vue de la qualification, fragilisé par son incapacité à conserver un résultat.

Annoncé très ouvert dès le tirage au sort, ce 8e de finale l’est toujours après la première manche, notamment parce que la Roma n’a pas su garder ses deux buts d’avance, un défaut devenu une constante de sa saison. Porto, qui n’avait alors à peu près rien fait du match, a en effet calmé le Stade Olympique avec un but signé Adrian Lopez (79e, 2-1), à la réception d’une volée ratée de Tiquinho Soares miraculeusement changée en passe décisive.

Auparavant, la soirée avait été celle de Nicolo Zaniolo, le jeune (19 ans) milieu de terrain offensif de l’AS Rome, qui est en train de s’écrire un destin incroyable cette saison. L’année dernière à la même époque, il jouait devant quelques dizaines de spectateurs des matches de championnat de jeunes avec l’Inter Milan. Mais, mardi, deux fois buteur, il est allé deux fois sous la Curva Sud recevoir l’ovation de tifosi qui commencent à voir en lui une nouvelle incarnation de Francesco Totti.

À la 70e minute, Zaniolo a d’abord ouvert la marque d’une bonne frappe croisée après un joli travail de Dzeko dans la surface, récompensant la domination des Italiens, plus actifs. Six minutes plus tard, c’est encore lui qui a suivi pour reprendre une frappe de Dzeko repoussée par le poteau de Casillas.

Conceiçao met l’ambiance

Après une série de prestations toujours plus convaincantes en Serie A, Zaniolo, qui n’avait avant cette saison que sept matches de Serie B comme expérience professionnelle, a donc également marqué son territoire à l’étage du dessus, en Ligue des champions. À l’Inter Milan, qui l’a laissé filer cet été comme une sorte de bonus sans grande importance dans le cadre du transfert de Nainggolan, on doit se pincer pour y croire et s’en mordre les doigts.

Avant l’apparition de la comète Zaniolo, le match avait été plutôt terne et sans frisson entre deux équipes sorties sans trop de problèmes de groupes assez faciles. Il a tout de même été marqué par l’animosité manifeste entre l’entraîneur de Porto, Sergio Conceiçao, ancien joueur de la Lazio, et tout ce qui porte les couleurs jaune et rouge de la Roma.

Dans une ambiance de derby, Conceiçao s’est ainsi embrouillé avec son homologue Eusebio Di Francesco en bord de terrain, alors que, dans le parcage portugais, des tifosi sortaient des banderoles « Forza Lazio » et des maillots de l’ancien capitaine de l’autre club romain Paolo Di Canio.

Mais sur la pelouse, pas grand-chose. La première demi-heure a été égayée par une frappe molle de Pellegrini (27e), une autre de Francisco Soares côté Porto (30e) et une demande d’appel à la VAR pour une main supposée de Pepe (21e). Pour le reste, tout n’a été qu’imprécision et même le point culminant de la première période, une lourde frappe de Dzeko sur le poteau après un crochet sur Pepe (38e) n’était pas particulièrement bien joué.

Le match retour reste en tous cas incertain. Le talent de Zaniolo ne l’est plus.

AFP

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