Les CFL ont organisé une opération de communication, mercredi à Walferdange, sur le danger des passages à niveau. Un risque anodin ? Pas tant que ça.
Le non-respect des règles de franchissement de passage à niveau est la deuxième cause de mortalité sur le rail au Luxembourg, derrière les suicides.
Le chiffre laisse songeur : en Europe, 30% des accidents mortels impliquant un train sont dus à la violation des règles au passage à niveau. Soit la deuxième cause de mortalité, derrière le suicide sur les voies ou la « présence non-autorisée » (62% des cas).
«Le Grand-Duché est sensiblement sur la même tendance», explique Marc Wengler, directeur général des CFL. Dernier choc en date, fin février, à Colmar-Berg. Un train avait tapé l’arrière d’une voiture, n’entraînant miraculeusement que des blessures légères chez le conducteur. «Cet exemple le démontre, traverser un passage à niveau n’est jamais anodin», note Marc Wengler.
Plus globalement, depuis 2005, les CFL ont recensé quatre accidents mortels sur leur réseau, ainsi qu’une dizaine de collisions.
Hubert Gamelon
Article à lire en intégralité dans Le Quotidien papier de ce jeudi