Accueil | A la Une | Troubles psy : «Avant, on emprisonnait les jeunes»

Troubles psy : «Avant, on emprisonnait les jeunes»


Le premier coup de pelle a été donné par Lydia Mutsch pour un projet annoncé en 2007 par son prédécesseur Mars di Bartoloméo à l'occasion du plan stratégique pour la modernisation du CHNP. (Photo : Didier Sylvestre).

La ministre de la Santé a donné vendredi le premier coup de pelle du centre thérapeutique pour adolescents dans la localité de Putscheid. Coût du projet : 7 millions d’euros.

Un jeune sur cinq souffre, selon l’OMS, de troubles psychiatriques qui, s’ils ne sont pas pris en charge, peuvent avoir de graves conséquences sur le développement et la vie d’adulte du jeune concerné.

Il y a douze ans, on n’avait pas conscience de cela au Luxembourg, avoue la ministre de la Santé, Lydia Mutsch. Depuis, une unité dédiée aux jeunes a été créée à la Rehaklinik d’Ettelbruck et hier, la ministre a donné le premier coup de pelle du centre thérapeutique pour adolescents en difficultés à Putscheid.

«Avant, les jeunes souffrant de troubles psychiatriques étaient emprisonnés par mesure de protection de leur entourage et de la société», explique le docteur Thomas Karst qui a élaboré le concept médical et thérapeutique du centre, mais «entretemps, la médecine a réalisé que la manifestation du trouble n’était que la pointe de l’iceberg et que ces jeunes soufraient souvent de stress post-traumatique à la suite de violences physiques ou psychologiques».

Les jeunes sont ainsi brimés dans leurs capacités et dans leur développement. Après un séjour (le plus court possible pour ne pas les couper de la réalité) en structure fermée, les jeunes vont pouvoir aller se refaire une santé, loin de toute forme d’agression, au centre de Putscheid (…)

Lire l’intégralité de l’article dans Le Quotidien de ce samedi 14 juillet.

Sophie Kieffer

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.