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Luxembourg-Sénégal ce jeudi soir : comme un parfum de Coupe du monde…


La sélection luxembourgeoise affronte le Sééngal, ce jeudi soir, à Josy-Barthel, en match amical (Photo Julien Garroy).

Le Luxembourg affronte ce jeudi soir à Josy-Barthel le Sénégal. Un petit goût de champagne, celui de la Coupe du monde, les bulles en moins bien sûr…

Dans ce moment tellement excitant de l’après finale de la Ligue des champions lors duquel le monde bascule tout doucement du football de club vers celui de sélection, quand toute la planète se prépare dans une fièvre mal dissimulée à la plus grande compétition qui soit, le Luxembourg fait, comme beaucoup d’autres nains, ce qu’il sait faire de mieux : tenter de récupérer quelques miettes d’un festin auquel il ne sera sans doute jamais convié.

Fut un temps pas si lointain où c’était surtout pour nous faire plaisir qu’il défiait les adultes, en espérant engranger de l’expérience et rien de plus (c’était déjà pas mal). Au point où on en est arrivé et à trois mois seulement, désormais, des débuts de la Nations League (ainsi que des ambitions plus ou moins bien dissimulées qu’elle suscite), il faut que ces amicaux commencent à servir à quelque chose.
Voilà donc le Sénégal. Et une mission : tenter de se rassurer. C’est un impératif vital que de retrouver des individualités fortes pour faire vivre un système fort.

«On vient quand même d’en prendre quatre»
Parce qu’au mois de mars, ils ont été plusieurs à se montrer défaillants dans la foulée de l’une des pires campagnes depuis belle lurette au niveau défensif. Durant les éliminatoires du Mondial-2018, les Roud Léiwen ont en effet encaissé la bagatelle de 26 buts. Cela en faisait la quatrième pire défense du Vieux Continent sur ces éliminatoires, derrière le Liechtenstein, Gibraltar et Saint-Marin. Ça en dit long. Autant que le fait d’avoir terminé avec, aussi, la cinquième meilleure attaque des petites nations, mais c’est un autre débat puisque aujourd’hui, il faut améliorer ce qui peut l’être et que c’est clairement la défense dont il s’agit.
Les individualités surtout. En moins d’un an, c’est-à-dire à peu de choses près en l’absence de Maxime Chanot (mais ce n’est sûrement qu’un malheureux concours de circonstances s’ils craquent tous à tour de rôle en l’absence d’un véritable patron dans l’axe), les défenseurs que Luc Holtz a pu utiliser ont commis plus de onze énormes boulettes qui ont coûté l’équivalent de huit buts. On parle là de passes en retrait mal appuyées, de pertes de balle en tant que dernier défenseur, de repositionnement défaillant, bref de criminalité (dés)organisée à l’échelle de ce que sont désormais les joueurs du Grand-Duché, c’est-à-dire la 83e meilleure nation mondiale. Pas des peintres donc.

L’animation défensive sera scrutée

Quand Luc Holtz s’est vu demander quels étaient ses axes de travail principaux, face au Sénégal ce soir et à la Géorgie mardi, il n’a donc pas trop hésité : «C’est l’animation défensive qui m’intéresse le plus. On a encore besoin d’être rassurés. On vient quand même de prendre quatre buts contre l’Autriche (NDLR : 0-4, le 28 mars) et c’est surtout sur la confiance individuelle que cela se joue.»

Le Sénégal sera parfait pour ça. Il possède, offensivement parlant, assez de qualité même en l’absence de Sadio Mané, l’attaquant de Liverpool, pour que la ligne défensive ressorte du match avec un moral gonflé à bloc si elle lui résiste. Les latéraux, qu’on a vu de plus en plus offensifs ces derniers mois, recevront même pour l’occasion des consignes spécifiques. Plus en retenue? Holtz n’a surtout pas dit ça. Son opération anti-Lions vise à solidifier le secteur défensif. Mais pas à priver son attaque de ses griffes…

Julien Mollereau

Luxembourg-Sénégal, ce jeudi soir, 20h à Josy-Barthel.

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