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Cavalcades: un week-end plutôt calme, sauf à Diekirch


Une patrouille de la police a arrêté l'automobiliste en état d'ébriété et qui a été conduit à l'hôpital. (photo: le Quotidien)

Exception faite de la cavalcade de Diekirch, qui s’est tenue dimanche et où l’alcool a sensiblement trop coulé à flots, le week-end a finalement été relativement calme.

Pour rappel, la police grand-ducale avait annoncé, il y a plus d’une semaine déjà, que durant la période de carnaval, elle prévoirait «des actions préventives et répressives orientées sur la sécurité routière en vue de prévenir les accidents de la route».

Chose promise, chose due, puisque les forces de l’ordre ont reconduit, pour la troisième année consécutive, une campagne nationale de sécurité routière, depuis jeudi dernier, date coïncidant avec les premiers bals de carnaval à travers le pays.

Beaucoup de faits divers dans le Nord, dimanche

À noter qu’à l’occasion de son lancement, cette campagne s’étalant sur la période spécifique de carnaval, avait, dès sa première édition, connu un certain succès : en 2016, en effet, 102 affaires d’alcoolémie au volant, dont 70 retraits de permis, avaient été traitées pendant la période festive.

Concernant le premier week-end du carnaval 2018 qui vient de s’achever, la police note que «les chiffres sont plus ou moins identiques à ceux de l’année dernière, durant la même période», indique Serge Muller, du service de communication de la police.

Plus généralement, il n’y a pas de tendance à la hausse des retraits de permis et des autres délits liés à une consommation abusive d’alcool, par rapport à l’année 2017, selon la police : «Certes, il y a eu quelques retraits depuis le début de la campagne, mais rien d’exceptionnel.

Dans la nuit de samedi à dimanche, nous avons eu plusieurs interventions dues à des tapages, ainsi qu’à des prises de bec et bagarres entre personnes alcoolisées, mais rien de bien grave à signaler», souligne encore le policier contacté par Le Quotidien.

Ceci dit, la journée de dimanche dernier aura, elle, été particulièrement animée du côté de Diekirch, où se tenait sa traditionnelle cavalcade, comme le confirme la police. «Dimanche, c’était un peu exagéré à Diekirch, surtout à cause de l’alcool», précise-t-on du côté des forces de l’ordre.

Pour mémoire, dimanche, alors qu’aucun «grand» contrôle d’alcoolémie n’avait été organisé sur ordre du parquet, quatre personnes (une à Diekirch et Heiderscheid, et deux à Wilwerwiltz) ont tout de même été priées de remettre leur sésame à proximité directe de la cavalcade de Diekirch voire un peu plus loin, dans le nord du pays.

«Outre le délit de conduite sous l’emprise d’un état alcoolique, nous avons eu beaucoup de cas de stationnement qui n’étaient pas en règle, de gens qui ont été transportés en ambulance après des altercations, des personnes sous influence d’alcool qui ont fini en cellule de dégrisement, des enfants perdus qui ont finalement pu retrouver leurs parents…», indique le même policier.

«La police effectue des contrôles tous les jours»

Quant à la question de savoir si la police grand-ducale allait continuer sur sa lancée et ce, jusqu’à la fin du carnaval, le policier Serge Muller s’est montré catégorique : «Nous effectuons des contrôles, de toute façon, tous les jours de l’année! Il faut également rappeler que les contrôles d’imprégnation alcoolique sont ordonnés par le parquet. Il faut continuer à sensibiliser les automobilistes.»

Comprendre que les «grands» contrôles organisés à l’avance, au cours desquels tous les automobilistes sont contrôlés à un endroit et pendant une période donnés, sont commandés par la justice, entre autres durant la campagne de carnaval, mais que la police peut, évidemment, faire souffler à tout moment un conducteur qui circulerait par exemple en zigzag.

Concrètement, au niveau des délits de conduite sous l’emprise d’un état alcoolique, durant le week-end – de jeudi à dimanche – le bilan (uniquement le nombre de délits communiqués par la police) est de : 31 retraits de permis, 51 procès-verbaux et 17 avertissements taxés.

Retrouvez l’intégralité de l’article dans votre édition papier du 13 février.

Claude Damiani

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