Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Après la finale du championnat – Samedi, le T71 est allé chercher son troisième titre de champion consécutif sur le parquet de l’Amicale. Dudelange reste le boss.
Comme c’est le cas depuis trois ans, la finale du championnat a opposé le T71 à l’Amicale. Et comme c’est le cas depuis trois ans, Dudelange est venu à bout de son principal rival. L’occasion de revenir en questions sur cette finale. Certainement pas la dernière entre les deux cadors du championnat.
A-t-on vu une belle finale ?
À cette question, Henri Pleimling a apporté une réponse claire et nette à l’issue de la troisième manche, samedi : «On ne peut pas faire mieux pour la promotion de notre sport», explique le président de la fédération. Que l’on soit fan du T71, de l’Amicale ou simple amateur de basket, on ne peut que constater que les retrouvailles entre les deux meilleures formations du pays depuis plusieurs années ont tenu toutes leurs promesses. La tension était à son comble, les nerfs à fleur de peau et le suspense présent à chaque instant… hormis lors du Game 2 où le T71 a certainement réussi le meilleur premier quart de son histoire récente, plantant 36 points avec un taux de réussite tout simplement hors norme.
Évidemment, le point d’orgue était le troisième et dernier match. Dos au mur et dominés pendant 30 minutes, les Dudelangeois ont réussi un improbable retour grâce au sang-froid de son duo de choc Gilles Ruffato/Tom Schumacher, qui a fait feu de tout bois.
Qu’est-ce qui a fait la différence ?
Quand on voit que sur l’ensemble des trois matches, il n’y a que 14 points de différence entre les deux formations, tout le monde est d’accord : «Ça se joue à des détails», expliquaient les différents acteurs de cette finale. «Notre titre le plus compliqué», confiait Tom Schumacher, l’un des héros du retour du T71. Sur le plan basket, les deux formations se tiennent à rien du tout. Ce n’est pas pour rien qu’elles ont outrageusement dominé le championnat, même si l’une comme l’autre, ont été un peu moins flamboyantes en play-offs. Mais avec respectivement 27 victoires et 31 succès cette saison, Dudelange et Steinsel ont clairement été au-dessus du lot.
Cette rivalité va-t-elle durer ?
À cela, il serait compliqué de répondre autre chose que oui. Voilà désormais trois ans que la finale oppose systématiquement l’Amicale au T71. Et on ne voit pas pourquoi ça changerait. Les deux effectifs ont des joueurs encore jeunes (Laurent, Melcher) ou dans la force de l’âge (Schumacher, Ruffato, Schartz, Jeitz) et visiblement, les joueurs majeurs ne devraient pas bouger. Steinsel dispose de l’un des meilleurs effectifs au niveau des joueurs luxembourgeois. La profondeur du banc des Fraisiers est sans égal et chaque année, les hommes de Ken Diederich se rapprochent un peu plus du rival, de plus en plus honni. Cette fois, après s’être offert la Coupe, ils étaient tout près de brandir le trophée du championnat… nul doute qu’il en sera de même l’an prochain.
Romain Haas
Article à lire en intégralité dans Le Quotidien papier de ce mardi.
