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Esch-sur-Alzette : premier bilan encourageant pour l’auberge de jeunesse


L'auberge de jeunesse eschoise a coûté 11 millions d'euros. Elle fait partie d'un réseau de dix auberge sau Luxembourg.(Illustration : Archives LQ)

L’auberge de jeunesse a enregistré 2 731 nuitées sur la période de mai à juillet. Malgré les retards dans les travaux, c’est encourageant!

L’heure n’est pas aux grandes conclusions mais au premier bilan. L’auberge de jeunesse d’Esch-sur-Alzette, qui a ouvert le 23 mai, connaît des débuts satisfaisants. « 2 731 nuités sur deux mois et demi , lâche Martine Backendorf, la responsable du réseau Auberges de jeunesse luxembourgeoises (AJL). C’est honorable .» Sachant que l’inauguration officielle a eu lieu en juillet, « alors que la saison touristique était déjà entamée , souligne Martine Backendorf. Le plus dur est passé, les derniers travaux relèvent des finitions .» Il reste quelques barrières devant le bâtiment, qui pourraient laisser des doutes sur l’ouverture. En réalité, ce chantier n’a rien à voir avec l’auberge, ce sont des réparations de voirie.

Tous ces retards ont tout de même pesé sur la fréquentation, notamment quand on compare avec d’autres auberges de taille égale : Echternach (112 lits, contre 122 à Esch) a enregistré plus de 6 000 nuitées sur la même période. Un endroit plus touristique? Peut-être. Reste que les auberges n’accueillent pas que des touristes ( lire ci-dessous ), donc l’argument n’est pas forcément probant.

Quoi qu’il en soit, l’auberge eschoise s’annonce comme une structure porteuse. Sa proximité avec le train (elle est collée à la gare) est inédite. Contrairement à Remerschen ou Lultzhausen par exemple, difficiles d’accès quand on ne voyage pas en voiture, Esch peut séduire une clientèle plus jeune qui utilise le train. La proximité avec la capitale (à moins d’une demi-heure de train) est également un atout certain.

Le restaurant a déjà ses habitués

L’autre bon point est la situation du bâtiment, en plein cœur de la deuxième ville du pays. Aucune autre auberge n’est autant implantée en milieu urbain. Ainsi, même sans parler des nuitées, la structure apporte un dynamisme nouveau : le bar (et l’immense terrasse du premier étage!) et le restaurant (le «Melting Pot», 80 tables) sont ouverts à tous les Eschois. « Le bar est accessible jusqu’à 23 h, précise Jeannine, l’une des quinze employées de la structure. Et au restaurant, il est possible d’avoir la formule « entrée-plat-dessert » pour 10,90 euros à midi. » Dire qu’une hésitation avait eu lieu avec le choix d’une implantation sur le Galgenberg… ce qui n’aurait pas du tout eu le même impact! Le dynamisme se ressent déjà sur le quartier de la gare : les employés de la police et de la Maison de la Grande Région ont pris leurs habitudes au Melting Pot.

Cet ancrage dans Esch est appelé à se développer encore. « Nous allons installer une petite scène au bar, pour permettre des concerts ou des spectacles , dévoile Martine Backendorf. Ça devrait se faire pour l’hiver. » Encore un atout. Et pourquoi pas une façon de séduire un public extérieur, grâce à la proximité de la gare.

Hubert Gamelon

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