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Europa League : le Fola écrit son histoire


Ils se rendront en Suède la semaine prochaine, avant de peut-être refaire la fête au stade Mayrisch dans 15 jours. Leur épopée continue ! (Photo Julien Garroy)

[2e tour retour] Le stade Emile-Mayrisch a vibré jeudi comme rarement, voire jamais, contre l’Inter Bakou. Des buts (4-1), du suspense et une fin heureuse avec une qualification pour le 3e tour de la Coupe d’Europe.

Quand on pense qu’il y a encore quelques jours, le Fola n’était jamais parvenu à passer un tour en Coupe d’Europe ! Et voilà qu’en l’espace d’un petit mois, les «Folamen» ont largement changé la donne et d’ores et déjà écrit un des plus beaux chapitres de leur histoire. Voilà le club eschois désormais au 3e tour de l’Europa League !

Jeudi soir, face au troisième du dernier championnat d’Azerbaïdjan, les hommes de Jeff Strasser se sont montrés diablement efficaces, mettant au fond des filets leurs trois premières frappes cadrées. «On a été réalistes ici pour ce qu’on ne l’a pas été là-bas une semaine plus tôt», souriait après coup Samir Hadji. De quoi largement mériter sa qualification dans un match où leurs adversaires se sont aussi procuré quelques belles occasions.

Un match que les hommes de Jeff Strasser ont abordé prudemment, ne se ruant pas devant la cage adverse, après la courte défaite (1-0) encourue à l’aller. Comme pour Dudelange, la veille en Ligue des champions, le plus important était avant tout de préserver son but. Néanmoins, après 20 minutes de jeu, ils avaient déjà refait tout leur retard. Et ça grâce à l’inévitable Hadji sur une action où le gardien adverse, Salahat Agayev, n’était pas tout blanc. Ce dernier ne parvenait pas à capter, alors qu’il était à la lutte avec Corral, après un (très bon) centre de Saiti. Le genre d’action qu’on avait déjà pas mal vu depuis l’entame, les flancs du Fola cherchant souvent la tour de contrôle Hadji.

«On n’a pas eu peur»

Le stade Emile-Mayrisch, bien garni de 1 250 personnes, s’enflammait évidemment. Mais ce n’était rien à côté de l’explosion provoquée par le 2-0 peu après la demi-heure. Un but un peu gag où, là aussi, le pauvre Agayev pouvait s’en vouloir. En effet, un coup franc très excentré de Saiti finissait sa course au fond des filets. Un coup de pied arrêté considéré apparemment comme indirect par l’équipe azerbaïdjanaise, du moins à en juger par la manière dont ils sont allés se plaindre auprès du juge de ligne pour qu’il le fasse annuler. Mais qui était bien direct, comme le montrent les images télé. C’était donc 2-0, puis même 3-0 à l’heure de jeu lorsqu’un corner du très bon Saiti trouvait la tête de Laterza dans le petit rectangle.

Tout le stade était aux anges. Mais l’Inter Bakou a vite ramené tout ce monde un peu plus sur terre en inscrivant le but de l’espoir, celui du 3-1, dix petites minutes plus tard via Fardjad-Azad. Un but par forcément immérité au vu des possibilités obtenues auparavant et surtout qui relançait complètement le suspense puisqu’un petit but supplémentaire qualifiait les Azerbaïdjanais. «On n’a pas eu peur à ce moment-là», expliquait encore Hadji. «Certes, on a reculé, mais c’est normal dans cette situation-là. Si on avait encaissé le 3-2, je suis sûr qu’on aurait su réagir en marquant à nouveau.» Le Fola a donc tenu, non sans avoir eu peur par moments. Et ce, avant que Sacras ne libère tout le stade à la 94e en contre. Dans le délire le plus total !

Julien Carette

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