France : il perd son job d’été… deux heures après avoir commencé

Il avait le sentiment que « cela se passait bien ». Mais ce jeune homme de 18 ans, qui venait d’entamer un CDD au rayon poissonnerie du magasin Leclerc de Saint-Raphaël, n’est pas resté longtemps en poste.

Retenu après un entretien d’embauche au Leclerc de Saint-Raphaël, dans le Var, un jeune homme de 18 ans, jeune bachelier, était heureux d’avoir trouvé un job d’été. Il a commencé à travailler le 3 juillet au rayon poissonnerie du magasin. Mais il a été remercié au bout de 2 petites heures seulement, selon Var matin.

« Le premier jour, je suis arrivé en avance de 20 minutes, avec les papiers nécessaires à l’établissement du contrat » soit 30 heures par semaine, raconte-t-il au journal. « À 9 heures, j’ai été reçu, j’ai signé le contrat et on m’a demandé si j’avais un pantalon. J’étais venu en bermuda, puisqu’à l’entretien d’embauche on m’avait précisé qu’une tenue de travail me serait fournie. Ma mère n’habitant pas très loin, je suis retourné chez elle me changer ».

« J’ai pesé une daurade vidée »

Il a ensuite visité le rayon poissonnerie, la réserve, puis on lui a fait la démonstration devant un client de ce qu’il fallait faire. Il a ensuite commencé à servir les clients avec l’employé du rayon. « J’ai fait une erreur, j’ai pesé une daurade vidée », reconnaît le jeune homme, mais « j’ai eu de bons contacts avec les clients, j’avais le sentiment que cela se passait bien… »

Vers 11h50, l’adjointe de la responsable du rayon lui a demandé s’il avait pris sa pause. Comme il lui a répondu par la négative, elle lui a demandé de la suivre. « Elle m’a dit: ça ne va pas le faire. J’ai été viré au bout de 2 heures » témoigne-t-il. « Elle a fait imprimer la résiliation du CDD et me l’a fait signer. »

Accusé d’être « mal réveillé »

Pour quelles raisons? Selon l’adjointe, il était « mal réveillé » et avait « commis plusieurs fois l’erreur de pesage du poisson », ce qu’il nie catégoriquement. Aujourd’hui, le jeune homme cherche à nouveau un job d’été. Quant au supermarché, il n’a pas souhaité réagir à cette affaire.

Le Républicain Lorrain