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L’index fait très peu monter les prix


Seulement quelques prix sont «hautement réactifs à l'indexation». Et il s'agit principalement de ceux des services. (illustration Didier Sylvestre)

D’après le Statec, seuls quelques prix grimpent après le déclenchement de la tranche indiciaire.

Décrié par le patronat, attendu parfois avec impatience par les salariés, l’index a récemment fait l’objet d’une étude par le Statec. Dans son dernier Regards, l’institut de la statistique s’est penché sur les effets à court terme que l’on peut observer sur les prix après l’application d’une nouvelle tranche indiciaire. La dernière fois que celle-ci est tombée, c’était au mois de janvier de cette année, après une longue attente : l’avant-dernière tranche était arrivée en octobre 2013.

D’après le Statec, il en ressort qu’une indexation «génère à très court terme un surplus d’inflation relativement marginal», c’est-à-dire de «0,2 point de pour cent». «Un résultat en ligne avec ceux d’études antérieures», commente l’institut de la rue Érasme. Les résultats de l’analyse économétrique semblent indiquer que seulement quelques prix sont «hautement réactifs à l’indexation». Et il s’agit principalement de ceux des services. Les prix du domaine de la santé et des soins, «au moins partiellement administrés par l’État», sont classés parmi les «plus réactifs».

Le Statec estime que les consommateurs sont «confrontés» à une hausse des prix au cours des deux premiers mois suivant l’indexation. Au total, «l’impact direct sur les six premiers mois s’élèverait selon ces estimations à environ 0,22 point de pour cent». En réalité, d’après le Statec, «une tranche indiciaire ne contribuerait que marginalement au déclenchement de la suivante».

Aude Forestier

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