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Législatives en France : « On assiste à un énorme big bang »


"Il va falloir structurer un parti qui n'existait pas et va devoir être au centre de la vie politique française", a commenté Jean-Pierre Raffarin au lendemain du 1er tour des législatives en France. (photo AFP)

L’ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin (LR) a estimé lundi que le raz de marée La République en marche (REM) qui s’annonce aux législatives était « un big bang » mais prévient qu’il va « falloir tout construire ».

« On assiste à un énorme big bang! », s’est exclamé Jean-Pierre Raffarin, au lendemain du premier tour des législatives en France, ajoutant: « je pense que les gens de sagesse et de responsabilité seront utiles ».

« Les gens nouveaux arrivent, il n’y a plus d’encadrement ni à gauche ni à droite, de nouvelles forces arrivent, (..) il n’y a pas d’organisation », a-t-il dit. « Il va falloir structurer un parti qui n’existait pas et va devoir être au centre de la vie politique française », a-t-il ajouté.

« Il va falloir tout construire, c’est une impulsion très importante, c’est un +big bang+ », a-t-il répété. « Ca va être compliqué », a-t-il pronostiqué. « Le président de la République il a une majorité mais un Parlement, ça doit vivre avec un travail créatif, il va y avoir des amendements, des débats », a-t-il ajouté.

S’agissant de LR, il a dit sa « tristesse ». « J’ai beaucoup de copains au tapis aujourd’hui », appelant à l’instar des autres ténors LR à un « sursaut de mobilisation ». « Il faut sortir dimanche pour donner une majorité pluraliste », a-t-il estimé.

Interrogé sur une place éventuelle au sein du gouvernement il a répondu: « je ne suis pas candidat, très franchement je pense que la jeune génération doit prendre les choses en mains ».

Il a appelé à une « réflexion collective et constructive pour structurer politiquement une majorité qui doit être diverse mais qui doit aider le président à réussir ».

« Je suis pour la présomption de confiance (…) et puis qu’on se donne 18 mois et puis au bout de 18 mois on verra ce que ça donne », a-t-il dit. « On est devant une page blanche complète », a-t-il insisté.

Le Quotidien / AFP

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