Roland-Garros : Nadal et Djokovic très en jambes et dominateurs

Rafael Nadal a balayé le Français Benoît Paire en trois sets 6-1, 6-4, 6-1, en 1h52 lundi pour son entrée en lice à Roland-Garros. Le Serbe Novak Djokovic, tenant du titre, a lui aussi remporté son premier match sous les yeux de son nouveau mentor Andre Agassi, contre l’Espagnol Marcel Granollers, en trois sets 6-3, 6-4, 6-2.

L’Espagnol avait déclaré que Paire n’était « pas l’adversaire qu’on souhaitait affronter au premier tour », mais à part dans la deuxième manche, il n’a guère été mis en difficulté. En quête de son dixième titre à Paris, Nadal n’avait pas joué depuis sa défaite en quart de finale du tournoi de Rome contre l’Autrichien Dominic Thiem il y a dix jours. C’était son seul revers de la saison sur terre battue après trois titres à Monte-Carlo, Barcelone et Madrid.

Le Majorquin a dominé du fond du court avec son grand coup droit et a bien couru sur les amorties de l’Avignonnais. Le Français, 45e mondial, n’a rivalisé que dans le deuxième set, où il a eu le break à 3-1. En fin de match, Paire a paru gêné au service par des douleurs aux abdominaux. Au deuxième tour, Nadal, 4e mondial, affrontera le Néerlandais Robin Haase.

L’ancien champion américain Andre Agassi a lui assisté impassible dans les tribunes du Central à la rencontre facilement dominée par son poulain contre le 77e mondial. Djokovic et Agassi ont décidé de travailler ensemble à Roland-Garros. Il ne s’agit pas pour le moment d’une collaboration à long terme. Au début du mois, le Serbe avait congédié tout son staff, dont son entraîneur depuis plus de dix ans, Marian Vajda.

Paraissant en jambes, le n°2 mondial n’a eu aucun mal à se débarrasser de Granollers, 31 ans, un bon spécialiste de la terre battue, trois fois huitième de finaliste à Paris, mais qui lui réussit particulièrement bien. Lors de leur trois affrontements précédents, il ne lui avait cédé que dix jeux en huit sets. Au deuxième tour, Djokovic affrontera son compatriote Janko Tipsarevic ou le Portugais Joao Sousa.

Le Quotidien/AFP