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Qualifiée d’ex-escort par le Daily Mail, Melania Trump obtient réparation


Dans cet article publié en août dernier et retiré dix jours plus tard, le tabloïd écrivait que Melania Trump, ex-mannequin, avait officié comme escort-girl dans les années 90. (illustration AFP)

Le tabloïd britannique Daily Mail a présenté ses excuses mercredi devant la Haute Cour de Londres à Melania Trump et accepté de dédommager l’épouse du président américain pour l’avoir qualifiée d’ancienne escort-girl.

Le juge Andrew Nicol a lu un communiqué commun rédigé par les deux parties stipulant que l’article du Daily Mail sur le passé prétendument « trouble » de la Première Dame contenait des allégations « fausses et diffamatoires ».

Dans cet article publié en août dernier et retiré dix jours plus tard, le tabloïd écrivait que Melania Trump, ex-mannequin, avait officié comme escort-girl dans les années 90. Le Daily Mail avançait notamment que la Première Dame « proposait des services au-delà du simple mannequinat » lorsqu’elle était top model. Selon John Kelly, son représentant légal, ces insinuations ont « heurté l’intégrité et la dignité personnelles » de la First Lady.

Elle exigeait 150 millions de dollars en dédommagement

Le Daily Mail « reconnaît que ces affirmations concernant le plaignant sont infondées et nous les retirons », a insisté mercredi Catrin Evans, l’avocate du journal. Le tabloïd, qui s’était rétracté le 1er septembre 2016, est « aujourd’hui là pour faire publiquement amende honorable et présenter ses excuses à la plaignante pour la peine et le désagrément causés », a ajouté Catrin Evans. « Afin de mettre fin aux deux actions en justice intentées par Mme Trump contre nous, nous avons accepté de lui verser des dommages et intérêts », a-t-elle confirmé.

Le montant des dommages et intérêts n’a pas été dévoilé. Melania Trump avait exigé 150 millions de dollars de dommages et intérêts lorsqu’elle a relancé des poursuites aux États-Unis. Dans sa plainte, elle estimait qu’en ternissant sa réputation, le journal restreignait sa possibilité de profiter de sa notoriété pour lancer une marque commerciale sur une gamme étendue de produits. Cette affirmation avait suscité la polémique, ses détracteurs dénonçant une apparente volonté de profiter financièrement de sa position de First Lady.

De 24 ans la cadette de Donald Trump, l’ex-mannequin d’origine slovène est la troisième épouse du président américain et la mère de leur jeune fils, Barron.

Le Quotidien/AFP

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