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Esch-sur-Alzette : la clinique Sainte-Marie en sursis


Reçue, hier à la Chambre par les députés et la ministre de la Santé, Lydia Mutsch, la délégation du personnel de la clinique Sainte-Marie d’Esch-sur-Alzette « n’a pas un bon sentiment sur la décision finale ». La clinique devrait fermer ses portes dans les prochaines années.

Mais le dialogue a bien eu lieu. Après avoir remis, le 11 février à un président de la Chambre des députés, Mars Di Bartolomeo, leur pétition, intitulée « contre la fermeture de la clinique Sainte-Marie d’Esch-sur-Alzette » (qui a recueilli 3 300 signatures), trois membres de la délégation du personnel de l’établissement ont eu, hier, un « échange de vues » avec les députés de la Commission des pétitions et ceux de la Commission de la Santé, de l’Égalité des chances et des Sports, ainsi que la ministre de la santé, Lydia Mutsch.

« Je ne me voyais pas leur répondre par écrit, estime Lydia Mutsch. La représentation du personnel de la clinique Sainte-Marie se soucie des emplois, il était normal que je sois présente à cette réunion.é La ministre de la Santé a d’emblée rassuré les représentants de la délégation du personnel de l’établissement.

« Le groupe Hôpitaux Robert Schuman auquel appartient la clinique Sainte-Marie est responsabilité pour reprendre les lits ainsi que le personnel, affirme Lydia Mutsch. C’est une garantie pour les emplois (NDLR : la clinique Sainte-Marie emploie actuellement 215 personnes) sans oublier que le secteur hospitalier est un secteur qui a besoin de personnes. »

Mais la clinique Sainte-Marie est en sursis.

« J’ai intégré la clinique Sainte-Marie dans le projet de nouveau plan hospitalier alors que le précédent plan hospitalier (2009) prévoyait la fin de l’autorisation d’exploitation de l’établissement au 31 décembre 2013, rappelle la ministre de la Santé. Si le nouveau plan hospitalier entre en vigueur en 2015, cela devrait pérenniser la clinique Sainte-Marie jusqu’en 2022 (au lieu de 2019 comme annoncé il y a quelques semaines). Au-delà, cela va être compliqué de maintenir une activité dans l’établissement en raison des normes européennes à respecter. »

Guillaume Chassaing

Article à lire en intégralité dans l’édition papier du Quotidien de ce mercredi.

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