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[BGL Ligue] Un point sur le mercato avant sa fermeture dans 48 heures


Passé par l'équipe 2 du BVB, le Bulgare Edisson Jordanov qui joue actuellement au Preussen Münster pourrait prendre la route de Dudelange. (Illustration : DR)

Plus grosse incertitude restant : le F91 parviendra-t-il à boucler l’arrivée du Bulgare Jordanov ? Ces dernières semaines ont confirmé la tendance : l’Allemagne commence tout doucement à devenir une valeur refuge.

UN TOP 3 TRÈS SAGE

Hormis Canach et Rosport, respectivement 11e et 14e de DN et qui auraient eu toutes les raisons de se dire qu’il fallait recruter cet hiver, mais ne l’ont pas fait (parce qu’ils considèrent avoir tout ce qu’il faut pour assurer le maintien), seuls les équipes actuellement sur le podium ont décidé d’en faire le minimum sur le marché des transferts.

Si Julien Klein n’était pas actuellement blessé, le Fola n’aurait sûrement jamais sollicité Kevin Lacroix, si Differdange n’avait pas vu en Mounir Hamzaoui, actuellement libre, une opportunité qu’il ne fallait pas s’empêcher de saisir sous peine d’arriver après la guerre en hiver, aucun des poursuivants du F91 n’aurait bougé le petit doigt.

Dudelange d’ailleurs, est un peu dans le même cas. S’il semble très actif en vue de l’été prochain (on lui prête déjà des accords avec Er Rafik, Delagdo et le Sinani du RFCU), l’opportunité de recruter le Bulgare Edisson Jordanov (Preussen Münster) est une occasion à saisir. Il saura vraisemblablement aujourd’hui s’il peut étoffer encore plus un secteur offensif déjà bien embouteillé.

L’ALLEMAGNE EN FORCE

Attention, tendance forte. Dans le sillage de Dino Toppmöller, qui aime à cultiver ses filières locales, grâce aux réseaux allemands de Paolo Amodio ou Carlo Weis, avec la bonne pub que font aux joueurs du pays tous les garçons qui grandissent à Pétange, l’Allemand revient très à la mode. Même le Progrès, donc, s’y est mis, en prenant Watzka et Bors au prétexte logique que le club est ravi des mentalités des garçons qui y sont passés : Bouzid et Flauss. Par opposition donc, en tout cas on le comprend un peu comme ça, aux Français qui ont été priés de faire de la place. Une sacrée petite révolution silencieuse.

La Jeunesse, qui a pris une connotation toute germanique avec les arrivées l’été dernier de Pinna, Stumpf, Mertinitz et Kühne, a tout misé offensivement sur l’ancien joueur de Cottbus Frederick Keryeh qui devrait bien se comprendre avec ses compatriotes. Mondorf aussi, est allé recruté outre-Moselle avec Crnomut. Serbe par le passeport, mais allemand par le football, puisqu’il a été formé à Kaiserslautern et Jena.

AU MOINS 8 ANCIENS PROS

En général, en hiver… on se trompe. Lourdement même. La tendance, calculée par nos soins il y a quelques années, indiquait qu’environ 70 % des joueurs arrivées en janvier n’étaient même plus là en août suivant. Surtout s’ils venaient de l’extérieur. À l’heure actuelle, 70 % des joueurs recrutés, justement, l’ont été à l’étranger. Autant dire qu’il y a de quoi être sceptique. Même si les clubs ont placé le curseur assez haut avec pas moins de huit anciens pros. Peut-être dix si Jordanov (F91) et Bastien (RFCU) arrivent finalement. Il y a notamment un gros arrivage d’avants-centres «portugais», c’est-à-dire d’origine ou ayant évolué là-bas : Amessan au RFCU, Martins à Hamm et Bernhardt à Pétange. Mais qui donc a bien pu dégoter LA perle ?

Julien Mollereau

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