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Metz : deux médecins relaxés dans une affaire de décès d’un nouveau-né


Un pédiatre et une gynécologue d’une clinique privée de Metz, qui étaient poursuivis pour homicide involontaire après la mort d’un bébé d’une infection bactérienne en 2005, ont été relaxés mardi et la famille a été déboutée de ses demandes de dommages et intérêts.

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Le 4 août 2005, un mois et demi après sa naissance, la petite Lyna mourait d’une infection générale. (Images d’illustration) (Photos : AFP)

« C’est une immense déception pour les parents (…) Cette décision ne leur permet pas de faire le deuil de leur enfant », a commenté leur avocat, Me Redouane Saoudi, à l’issue du jugement du tribunal correctionnel de Metz, dont il ignorait encore les motivations. « Nous analyserons toutes les voies de recours » dans ce dossier, a-t-il ajouté.

Lors de l’audience fin janvier, le ministère public avait requis trois mois de prison et 2 000 euros d’amende à l’encontre des deux médecins. De leur côté, les parents du bébé réclamaient 40 000 euros chacun au titre des intérêts civils et les grands-parents 15 000 euros chacun.

Le 4 août 2005, un mois et demi après sa naissance, la petite Lyna mourait d’une infection générale et méningée à streptocoques du groupe B (SGB), maladie dont sa mère avait souffert dans les jours après son accouchement à l’hôpital-clinique Claude-Bernard de Metz. Différents rapports d’experts médico-légaux avaient conclu à des « négligences » dans la prise en charge de l’enfant, ayant entraîné une « indiscutable perte de chance de survie ».

Il était notamment reproché aux deux médecins poursuivis de n’avoir pas suivi des recommandations de l’Anaes, devenue depuis la Haute Autorité de santé, à savoir un dépistage vaginal du SGB sur la mère pendant sa grossesse, ainsi qu’un bilan bactériologique complet du nouveau-né.

AFP

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