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Centre piétonnier à Metz : retour à la normale


La plupart des mesures, prises durant les marchés de Noël, cesseront dès ce jeudi. (Photo : RL)

Après l’attentat du marché de Noël de Berlin, des mesures particulières avaient été décidées à Metz. La plupart prendront fin ce mercredi soir.

Au lendemain de l’attentat de Berlin, des mesures de sécurité avaient été renforcées pour restreindre l’accès au plateau piétonnier du centre-ville messin. Outre la concentration plus importante en effectifs de la police nationale ou des municipaux, les militaires du dispositif Sentinelle arpentaient également les artères mais également les six marchés de Noël (places de la République, Saint-Louis, Saint-Jacques, de Chambre, Charles-de-Gaulle et d’Armes).

Quant aux bus des Tamm , ils avaient temporairement suspendu leur circulation sur le plateau piétonnier. Sans compter la réquisition du procureur de la République autorisant les policiers à contrôler les contenus des camions effectuant des livraisons sur le plateau, autorisées jusqu’à 11 h, ainsi que les coffres des voitures.

Des mesures décidées jusqu’à ce mercredi 28 décembre au soir, date de la fin des marchés de Noël. À l’exception de la grande roue, installée place d’Armes, et de la Féerie de glace, place de la République, qui jouent les prolongations jusqu’au 15 janvier.

« À la demande de la police nationale et de la préfecture, ces mesures étaient les conséquences de l’attentat de Berlin. Elles avaient pour but de restreindre l’accès au plateau et d’éviter que des véhicules ne s’y baladent, indique Sébastien Koenig, adjoint à la tranquillité publique et chargé de la police municipale. Toutes les télécommandes, permettant l’accès des véhicules au plateau, avaient été désactivées et les automobilistes étaient contraints de sonner. »

Et de conclure : « À partir de jeudi, on reviendra au dispositif initial qui consiste à sécuriser le centre-ville mais sans mesure particulière. Les télécommandes vont être réactivées. Quant aux dispositifs installés place de la République et place d’Armes, ils resteront en place jusqu’à la fermeture des installations ».

D.-A. D. (Le Républicain Lorrain)

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