[Basket] Coupe : simple formalité pour les Musel Pikes

Comme prévu, les Musel Pikes n’ont pas tremblé pour valider leur billet pour les demi-finales, face aux modestes joueurs de Gréngewald.

C’est clair Gréngewald n’a pas hérité du meilleur tirage pour son quart de finale : les Musel Pikes, c’est tout sauf un cadeau même si on est en période de Noël. Même s’ils démarrent la rencontre avec dix points de retard, les hommes de Frank Baum partent bien sûr largement avec les faveurs du pronostic. Même si un match-piège est toujours possible… Seulement les Mosellans ne sont pas du genre à prendre une rencontre par dessus la jambe. Ils démarrent la partie pied au plancher et en deux temps, trois mouvements, l’écart est déjà rattrapé. Le collectif des Pikes est bien huilé et ça va beaucoup trop vite pour les joueurs de Hostert, dépassés par les événements. Et notamment par l’infernal Gulley. Gréngewald ne démérite pas, l’envie est bien là mais l’écart de niveau est tel que les efforts, notamment de Fripp, l’Américain de Gréngewald, n’y font rien.

Les locaux accusent le coup au retour des vestiaires

Et comme Coleman n’est pas d’un grand renfort, le seul Fripp ne peut pas faire de miracles. Le coach de Nationale 2 donne de la voix, délivre ses consignes mais rien n’y fait. Douze points de retard à la pause, ça s’annonce déjà compliqué. Et malheureusement pour Gréngewald, ça ne va pas s’arranger au retour des vestiaires : physiquement, les locaux accusent le coup, ce qui facilite la tâche des Mosellans, qui enchaînent les paniers. Les missiles longue distance pleuvent alors que seul Fripp parvient à inscrire quelques points côté Gréngewald.  Vingt-et-un point de retard à l’entame des dix dernières minutes, cette fois c’est fini et les deux coaches décident de vider leur banc afin que tout le monde puisse participer à la rencontre. Gréngewald quitte la Coupe la tête haute, avec la satisfaction de n’avoir jamais abandonné et de s’être donné à fond. Mais les Musel Pikes étaient tout simplement au-dessus. Ce sont bien eux qu’on va retrouver à la Coque, en demi-finale.

Jessy Ferreira

« Un cran au-dessus de nous »

Kim Thesen (Gréngewald) : « Ils étaient un cran au-dessus de nous. C’est allé beaucoup trop vite. On peut jouer dix fois face à eux et le résultat sera le même. »

Christophe Donnersbach (Musel Pikes) : « On savait que ce ne serait pas de tout repos. Ils avaient 10 points d’avance et si on débute mal, ils peuvent prendre de l’avance et nous compliquer la tâche. Mais on a bien démarré et après on a pu gérer le reste du match. »