[BGL Ligue – 13e j. ] La Jeunesse Esch ne sait plus gagner

La Jeunesse est 5e au classement ce lundi matin. Une place qui cache bien des maux pour les Eschois.

C’était un duel de Jeunesse(s) un peu paumée(s), dimanche, du côté du stade de Lenningen. Une opposition entre deux équipes en quête d’identité pour grandir et se défaire des fantômes pesants des matches perdus et des scores de parité.

Esch, avant le coup d’envoi donné par monsieur Sales, se trouve dans une meilleure position au classement que son hôte, mais dans une situation bien plus inconfortable à la vue de ses dernières sorties. Les résidents de la Frontière n’ont plus remporté la moindre partie depuis le 1er octobre dernier. C’était sur leur pelouse contre Käerjeng (3-1). Les visiteurs doivent donc réagir, surtout après avoir reçu une grosse gifle face à Dudelange le week-end dernier. Alors, les hommes de Carlo Weis mettent à l’épreuve leur adversaire. Dès la 2e, Stumpf force Moreira à sortir la parade pour stopper son missile qui file en lucarne. Malgré leurs initiatives, les Eschois sont incapables de se montrer vraiment dangereux dans la finition, comme Ken Corral qui rate une occasion toute faite au quart d’heure de jeu. En fait, à Esch, ça construit bien, mais ça finit mal.

Cela pourrait devenir une maxime ou un slogan peu reluisant pour une formation qui n’a toujours pas su s’imposer hors de ses bases cette saison. En face, le groupe de Patrick Maurer se montre peu inquiétant, si ce n’est à la 28e lorsque Maquart décoche une frappe sublime des 30 mètres, mais Oberweis reste très vigilant.

Au retour des vestiaires, Ferro jette un froid sur la petite bande du valeureux Martins. À la 47e minute, à la suite d’un raid solitaire, le milieu offensif de Canach fusille Oberweis d’une frappe en pleine lucarne gauche. Après l’ouverture du score par les locaux, la rencontre s’emballe et Esch ne tarde pas à réagir. Stumpf réalise une passe, malgré lui, pour Corral qui trompe Moreira d’une frappe croisée entre les jambes (1-1, 64e). Les équipes se neutralisent. Un score qui n’arrange personne avant d’entamer une trêve de deux mois.

De notre correspondant Jocelin Maire

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