Vous connaissiez les radars fixes, mobiles ? Voici qu’arrive un nouveau genre de contrôleur de vitesse : le radar itinérant.
Un équipement que la préfecture de Moselle vient de déployer en Moselle Nord, à l’est de Thionville, entre Metzervisse et Stuckange, sur la RD 918. « L’un des points noirs routiers de la Moselle , avec la RD 662 (qui relie Bitche à Niederbronn-les-Bains, NDLR) », observe le directeur de cabinet du préfet de la Moselle. Georges Bos explique le contexte de son déploiement. « Cette mesure a été annoncée lors du comité interministériel en octobre 2015 », avec pour toile de fond la baisse de la mortalité routière. En Moselle, comme partout en France, les chiffres ne sont pas bons. Il s’agit alors d’œuvrer « sur le volet action et répression ».
Baptisée Alice (Autonomus Lidar concept for enforcement), cette nouvelle arme anti-vitesse, développée par Cegelec, est amenée à fleurir sur le bord de route, en campagne, comme en ville. « Son implantation est décidée par nos services, en concertation avec les forces de l’ordre, en fonction du caractère accidentogène des axes, rappelle Georges Bos. Il est question, pour l’heure, de les laisser sur une zone définie environ quinze jours. L’objectif est d’en avoir plus à l’échelle du département. On pourra les placer notamment sur les chantiers routiers. »
A quoi ressemble-t-il ?
Son apparence est quasi la même que les radars dits classiques. Il reprend les mêmes couleurs, gris principalement, avec des bandes jaunes et noires. Ce qui le différencie visuellement est sa taille, plus imposante que ses aînés. L’appareil est bon élève en calcul, les chiffres sont son domaine. Une arme redoutablement efficace pour repérer ceux qui ont le pied lourd sur l’accélérateur. Mieux que ça : « Ce radar est discriminant. C’est-à-dire qu’iI est capable de faire le distinguo entre un véhicule léger et un camion. Si, par exemple, sur un axe déterminé, la vitesse autorisée est de 90 km/h pour les voitures et 80 km/h pour les poids lourds, il pourra flasher en fonction. » Comme pour un radar classique. Le traitement du procès-verbal est centralisé à Rennes. Et le courrier arrive à domicile sous quelques jours.
E. C. (Le Républicain Lorrain)